Magazine
Bonjour,
Nous voilà fin février, un mois tout juste après le prestigieux festival BD d’Angoulême (42eme édition : Voir le palmarès 2015), mais non moins controversé aussi.
En effet, cette année a été mouvementée pour Angoulême, entre la polémique des grillages anti SDF de la ville, la polémique sur la méthode d’attribution des grands prix au festival 2014 (voir le palmarès 2014), les émeutes pour les dédicaces, etc… , mais aussi pour les auteurs avec leurs problèmes sur l’augmentation des cotisations des retraites qui assassinent le métier, et surtout les attentats de janvier à Charlie Hebdo, mais aussi certainement bien d’autres difficultés...
Au-delà de cela, la résistance s’organise et de bonnes nouvelles sont aussi venues rejoindre l’actualité : la création de l’académie Brassart-Delcourt en 2014, qui « professionnalise » le métier, la création des états généraux de la BD pour défendre les droits des auteurs et autres professions associées, la solidarité des français et des citoyens d’une grande partie du monde scandant « nous sommes Charlie » ensemble etc… Malgré la grogne et le désespoir de certains auteurs (certains d’entre eux ayant annoncés qu’ils arrêtaient hélas ce beau métier car les conditions en devenaient trop dures), d’autres se battent et se révoltent pour améliorer leurs conditions de travail.
Le festival d’Angoulême, et son festival Off en parallèle, contribuent fortement donc à préserver ce merveilleux gagne-pain que je considère, à titre personnel, comme l’un des plus beaux métiers à mes yeux. Non pas pour les heures de galères, de recherches scénaristiques et historiques, de travail de dessins, des revenus à ras les pâquerettes etc.., mais bien sûr pour la satisfaction des œuvres finales qui s’ouvrent à tous les lecteurs sur un monde imaginaire, une page de culture et/ou d’histoire, une autre vision de la société, une uchronie catastrophique ou utopique, ou bien sur une simple histoire à faire couler des larmes ou à faire rires aux éclats.
Et encore au-delà de cela, il faut un sacré talent et du caractère pour écrire et dessiner ces ouvrages ! Je vous admire vraiment beaucoup, mesdames et messieurs auteurs de BD, même si je ne suis pas toujours convaincu par les histoires ou morales exprimées, mais le travail apporté quel qu’en soit le sujet reste, à mes yeux de petit chroniqueur sans talent « BDesque », remarquable et respectueux.
Angoulême a donc cette vocation de « primer » les meilleures de ces histoires illustrées, par catégorie.
Et nous, à 7BD, arrivant comme la cavalerie en retard, nous avons décidé à notre manière de rendre hommage à la BD, leurs auteurs et ce fameux festival en venant poser notre avis sur les BDs primées et/ou sélectionnées ou bien sur des œuvres issues de personnalités primées.
A cette occasion, David, Juju et moi-même (Hélas nous avons perdu Soakette, notre adorable Pom-Pom Girl, en cours de route… ) souhaitons donc vous proposer un programme chargé :
Nous vous proposerons donc du Manga et de la BD, de l’action, de l’espionnage et de la baston, du western et de l’urbain, du comique et de la poésie, de la jeunesse et du moins jeune, de la fiction d’anticipation et des réactionnaires révolutionnaires rabougris, etc…
Bref il y en aura pour tous les goûts avec au programme du « SpyGame » (l’œil acéré…), du « Tyler Cross » (attention ça va dégainer !), des « Vieux Fourneaux » (oh la la !!), du « LastMan » (est-ce vraiment le dernier ?), du « Calvin & Hobbes » (Quèsaco ?) Des « carnets de Cerise » (ça ne se mange pas les cerises ?) ou bien « Akira » de Katsuhiro Otomo (alors là ça va déménager sévère…)
Et bien non, « l’arabe du futur » n’est pas dans notre listing, mais nous l’avons dévoré quand même !
Tout un programme que nous vous invitons à suivre de près, et surtout n’hésitez pas à nous laisser des commentaires !!!
Il me reste donc à souhaiter bon vol à notre majorette Soakette (tout en nourrissant l’espoir qu’elle nous revienne vite) mais aussi et surtout une bonne lecture !
Ciao,
Yann