Magazine
Une année sans carnaval est une année sans grande saveur ....
Donc ce weekend, vive le carnaval de Malo les Bains ... au soleil !!!
Que du bonheur en perspective...
En effet, Malo-les-Bains fut très longtemps une véritable station balnéaire, surtout connue pour sa longue plage de sable fin, et cela dès le début du XX e siècle.
Le long de la digue, on ne se lasse pas d’admirer les belles façades des villas à l'architecture unique.
Longtemps elle fut considérée comme La reine des plages du Nord...
Au début du XIXe siècle, la mode des bains de mer et ses trains de plaisir, amène des curistes de plus en plus nombreux à fréquenter notre littoral.
Les premiers établissements de bains de mer, ouverts en 1838, sont situés le long du chenal, à l'extérieur des fortifications.
Mais le port est appelé à se développer et les fortifications vont bientôt empiéter sur la plage de Dunkerque, condamnant à terme cette station balnéaire embryonnaire.
Parallèlement, en 1858, l'armateur et constructeur de navires, Gaspard Malo, achète 641 hectares de dunes situées à l'Est pour y organiser des plantations.
Cependant, après quelques essais infructueux de culture, il décide de niveler les dunes et de revendre les parcelles.
La vente prend réellement son essor grâce à l’architecte Colibert qui, en 1868, bâtit un casino en front de mer, et grâce à la publicité des sociétés immobilières et des personnalités du monde littéraire et artistique qui font construire des résidences d'été par des architectes prestigieux (Charles Garnier, Violet-le-Duc…).
Dès lors, l’urbanisation progresse rapidement et la station balnéaire se dote d’équipements spécifiques aux villes d’eau.
En période de carnaval, celui de Malo-les-Bains n'échappe pas à la règle !
De l'aveu d'une majorité de carnavaleux, la bande de Malo-les-Bains compte même parmi les trois plus belles, avec celle de Dunkerque et ses dizaines de milliers de masques, et celle de Bergues au milieu de ses remparts.
La bande de Malo offre la particularité de passer sur la digue au pied de quelques villas centenaires.
Les plus acharnés, ou les moins frileux, n'hésitent pas à aller dans l'eau en bas résilles, manteau de fourrure et chapeau à fleurs.
Les « chapelles » assurent également la réputation de l'événement.
Rien de religieux là-dedans : il s'agit de particuliers qui invitent leurs amis à venir chez eux boire quelques verres, et se restaurer entre deux chahuts.
Précisons que tout le monde ne peut pas entrer !! il faut le passe-droit du propriétaire ...
L'avant-bande va commencer dans quelques minutes ...A vos chapelles !
La bande commence ce dimanche à 15 h sur la place Ferdinand-Schipman.
Le magistral (et très physique ) rigodon final se déroule vers 19 h autour du kiosque à musique de la place Turenne.
Allez, au plaisir de vous croiser ... faut -il encore que vous puissiez me reconnaitre !
Indice : un chapeau à fleurs....