Les amitiés gars/filles
Par Évelyne Chevrette
Je me transforme encore aujourd’hui en psychologue de l’amour! (J’espère que vous aurez deviné que je fais ici preuve de sarcasme, je ne fais que vous donner mon avis, on jase là! L’article qui suit est donc à prendre à la légère, une fois de plus!)
Je m’attaque au sujet des amitiés gars/filles. Hiiii lala! Sûrement l’un des plus gros casse-têtes de ce 21e siècle. La fameuse question qui vous brûle les lèvres et que vous voyez venir à 100km /h; est-ce vraiment possible qu’un garçon et une fille soient amis, sans que l’un développe des sentiments pour l’autre? J’aurais envie de vous répondre oui, peut-être un peu naïvement. Peut-être parce que j’ai envie que ce soit possible, ayant moi-même des garçons dans mon cercle d’amis. En y repensant bien, je crois que c’est rare. J’ai essayé de comprendre le cerveau masculin…(hélas sans succès!) et j’en suis arrivée à une conclusion : plus souvent qu’autrement, le gars (la fille) cultive l’espoir que la fille (le gars) finira par tomber en amour avec lui, même si elle (il) lui a préalablement fait comprendre qu’elle (il) ne le considérait que comme un ami (une amie).
En d’autres mots, ou pour utiliser le langage de notre génération, elle la friendzoné. Aoutch! Pourtant, le gars s’accroche…Ou il finit par se tanner, par se faire dire par ses chums de gars : «Dude, elle te niaise! Arrête de la voir!» et par mettre complètement fin à la relation d’amitié, créant chez la fille une déception, puisqu’elle s’était elle-même attachée à lui…Je crois toutefois qu’une amitié gars/fille peut tout de même être possible…dans la mesure où :
A) L’un des deux est homosexuel (c’est stéréotypé à fond comme affirmation, mais on s’entend qu’il n’y a rien de mieux qu’un ami gay!)
B) La personne amoureuse a décidé d’accepter qu’il ne se passerait rien et qu’elle serait capable de gérer ses sentiments/son attirance physique et QU’ELLE RESPECTERAIT LA DÉCISION DE L’AUTRE, SANS LE/LA FAIRE SENTIR COUPABLE (les majuscules ne sous-entendent absolument rien, non non…)
C) C’est dit ouvertement & ça ne crée pas de malaise chez les deux personnes!
À noter qu’on rajoute un brin de complexité si l’un des deux individus est en couple et fréquente des amis du sexe opposé…Re-Aoutch! Pas étonnant, me direz-vous, mais je crois que l’honnêteté prime toujours dans ce genre de situation. Vaut mieux mettre les choses au clair, même si c’est parfois difficile de faire comprendre à l’autre qu’on ne le/la voit que comme une ami/e. C’est tough à expliquer, parce que parfois, on est nous-mêmes un peu mélangée. On tient à lui, on s’attache, on développe une belle complicité. Mais il manque quelque chose. Il manque le petit «wow». (Ouin, essaye d’expliquer ça à un gars, toi!)
Bref…Vous aurez deviné que je suis loin d’avoir résolu, même après mûre réflexion, l’équation complexe que constitue les amitiés gars/filles. Si j’y parviens un jour, je vous fais signe!
As-tu des ami(e)s du sexe opposé? Si oui, comment gères-tu la relation?