CONTINUONS d’évaluer les positions actuelles des acteurs de l’Electricité Nucléaire avant de nous lancer dans une discussion de prospective……
2/B : ASN/LE PRESIDENT
C’est en personne ,PIERRE-FRANCK CHEVET ( nommé le 09/11/ 2012) qui prend lui-même la parole dans l’article introductif de « CONTROLE » n°198 …….Et je comprends tout à fait qu’ il montre de quels pouvoirs l’ASN est détenteur et les responsabilités que cela implique ….pour le présent et surtout pour une projection intelligente vers l’avenir ……….
(Je vais donc vous proposer de reprendre les principales positions qu’il défend .. Nous sommes ici sur un blog ouvert à tous …Soyons francs du collier mais laconiques et courts : pas de laïus !)
-EDF gère difficilement ses arrêts de tranches ; son personnel vieillit ; comment gérer alors les améliorations demandées par ASN , dans un délai acceptable ?
-ASN+IRSN c’est 1000 agents ; il en faudrait 1200.
-Entre ordonner l’arrêt d’une tranche et de simples PV ou mises en demeure , il faut des sanctions juridiques complémentaires de type amendes.
- A l’examen décadaire des 40 ans de vie des tranches , EDF doit se mettre au niveau sureté des EPR
- Les prescriptions de ASN ,initialisées en 2015 , ne seront seulement finalisées qu’ en 2018 ; ASN n’a pas à trancher sur leurs conséquences financières et les problèmes budgétaires de EDF
- ASN n’a pas à trancher sur les raisons économiques de EDF d’arrêter une tranche et sa rentabilité
- Certes les USA autorisent de dépasser les 40 ans mais eux c’est eux et nous c’est nous !
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2/B THOMAS HOUDRE ( DIR.ASN CENTRALES )
- Le processus de réexamen de sureté est à multi étapes et fait intervenir IRSN et les GPR ( groupes permanents d’experts des réacteurs nucléaires )
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2/B CYRIL BERNADE (chargé d’affaires ASN) (ayant été moi-même un ingénieur, physicien et expérimentateur je ne néglige pas les niveaux « terrain »)
Il détaille le rôle de l’inspecteur en particulier dans les épreuves hydrauliques du circuit primaire lors des inspections décadaires . C’est l’occasion pour lui de montrer sa forme physique en se transformant en homme-serpent pour vérifier certaines soudures de tuyauteries … !ETC.
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2/B FREDERIC MENAGE (expert sureté de IRSN)
-Pour EDF il existe un service de suivi du vieillissement et de l’évolution méthodologique (FAV) . Pour IRSN ce n’est pas la ligne de défense sureté essentielle qui consiste plutôt a surveiller la cuve réacteur en gérant au mieux la gestion du combustible (= ne pas tirer trop sur la durée de vie des éléments combustibles etc. ) .
- Surveiller mieux les enceintes de confinement , détecter leurs fuites et y remédier .etc.
-Renforcer les dispositions techniques pour limiter le risque de fusion des cœurs en cas d’agression extrême etc.
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2/B DOMINIQUE MINIERE (Dir . Production EDF)
-En dehors de la cuve réacteur et de l’enceinte de confinement , tout peut se remplacer dans une tranche actuelle !.... Certes avec du vieux on ne fera pas des EPR , mais ce qui compte au fond c’est d’arriver à une sûreté de niveau équivalent !
- Il n’est pas pertinent d’engager une dépense économique importante actuellement et avant d’arriver aux 40 ans de fonctionnement si l’on ne prolonge pas leur durée au-delà …
-Un nouveau type de réacteur ne pourrait pas être connecté avant 2025 .Or les arrêter à 40 ans conduirait à retirer 5000 MWh chaque année à partir de 2020 ……Et devoir les remplacer par ce qui existera …. Pas par les renouvelables : ILS NE SONT PAS A CE NIVEAU …Donc par des centrales a combustibles fossiles ….ET avec du CO2 !
- Les USA et la RUSSIE les prolongent au-delà des 40 ans ; montrons que nous aussi savons faire !
- Le chiffrage de ce grand carénage est de 55 milliards lissés sur la période 2014-2025
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A suivre
Jeu de briques
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