Il y a des millésimes que j’aime bien à table, et le millésime 1988 à Bordeaux en fait partie, le Saint Emilion 1988, conditionné en magnum a été mis en carafe, deux heures avant d’être dégusté (et bu), il était d’une parfaite jeunesse, et l’acidité gustative, inhérente au millésime, en a fait un excellent compagnon de la pièce de boeuf.Le Pauillac était, aussi, d’une belle fraîcheur et juvénile,et un peu plus structuré.
Saint Emilion Troplong Mondot 1988
Le magnum a été mis en carafe, deux heures avant la dégustation
La robe est assez profonde, de couleur grenat, avec des teintes légèrement brunes à orangées sur les bords du disque, le nez est complexe et intense : cerises au naturel, prunes, humus, truffes noires et épices douces, la trame tannique est élégante et les tannins sont bien fondus, les saveurs sont expressives, le vin est bien charpenté, avec une belle acidité qui dynamise le vin, et étire la longue finale, très parfumée, minérale (calcaire), d’une grande fraîcheur. Un vin idéal à table Noté : 16,5+
Pauillac : Grand Puy Lacoste 1986
Deux bouteilles ont été ouvertes, une s’est avéré un peu supérieure à l’autre. Le vin a été ouvert 3 heures avant le début de la dégustation (sans mise en carafe) , puis redégusté sur 48 heures ( bouteille maintenue à 12-13° ), avec une belle tenue du vin.
La robe est foncée, avec des teintes brunes à légèrement tuilées sur les bords du disque, le nez est intense et superbe de complexité et de précision : Un premier nez de havane, suivi par des parfums de résines, d’humus, de cassis, d’épice variées, et d’encre, la bouche est nette , avec des tannins bien enrobés , mais structurants, des saveurs de cassis mûrs et frais, accompagnent les arômes tertiaires, un milieu de bouche ample, et d’un bon volume, la finale est persistante, avec une acidité « mûre », une bonne intensité, complexe, dotée encore de beaux fruits (cassis et myrtilles), et un excellent équilibre.
Ce vin a séduit les convives. Noté 16,5 à 17+ , pour chacune des bouteilles.