Le long-métrage franco-mauritanien Timbuktu qui était l'un des grands favoris, avec 8 nominations, a reçu le prix du Meilleur Film et triomphe avec 7 prix.
Timbuktu" a reçu sept prix, dont les prestigieux trophées du meilleur film et meilleur réalisateur.
"La France est un pays magnifique, parce qu'elle est capable de se dresser contre l'horreur, contre la violence, l'obscurantisme", a dit Abderrahmane Sissako, en référence aux immenses manifestations dans le pays qui ont suivi les attentats des 7, 8 et 9 janvier à Paris.
"Il n'y a pas de choc des civilisations, ça n'existe pas. Il y a une rencontre des civilisations", a ajouté celui qui est devenu le premier cinéaste d' Afrique noire à recevoir le César du meilleur réalisateur.
Le cinéaste a aussi tenu à remercier la France, "pays extraordinaire, ouvert aux autres" et son pays, la Mauritanie, qui "a accepté de protéger son équipe".
Rencontre avec Abderrahmane Sissako, réalisateur de "Timbuktu", en lice pour la Palme d'or. Largement salué par la critique, son film revient sur la situation à Tombouctou (Mali), en 2012, alors que la ville vient d'être envahi par les djihadistes. Pour Le Monde, le cinéaste revient sur ce qui l'a amené à se pencher à faire ce film, détaille comment il a recruté ses acteurs - à la fois professionnels et amateurs - et explique l'importance de ne pas considérer ces djihadistes comme de simples brutes mécaniques.