Un McClean à la gare de Bâle
WC à Shanghai dans un quartier peu touristique
En Chine, je me suis souvent demandé si les WC pouvaient encore s'appeler des lieux d'aisance...
Du pire (WC publics à Xinjie dans le Yunnan)
... en passant par le "correct" hors des grandes villes (WC publics à Lijiang, aussi dans le Yunnan) ...
... pour le "standard" partout, propre mais
avec odeurs que l'on tente de masquer avec
des bâtonnets d'encens qui ne font qu'augmenter
l'envie de fuir au plus vite (WC publics à Nanjing)
Par contre, à Tokyo j'ai regretté de ne pas toujours avoir sur moi un bon gros bouquin tellement les WC, mêmes publics, étaient des lieux d'aisance, lunette chauffante, musique pour cacher les bruits disgracieux, jets dirigés directement au bon endroit, séchage...
J'avoue que je ne savais plus trop bien à quoi m'attendre en Suisse. Dans ma ville, j'essaie de rendre visite aux toilettes des grandes surfaces, d'autant plus que de nombreux endroits ont disparu peu à peu. Et rien ne vaut le confort de la maison.
Par contre, ailleurs, en vadrouille, j'ai découvert principalement dans des gares des WC qui m'ont fait hurler de rire.
McClean — on sent le clin d’œil — c'est le nom de WC public ultra-propre. Une petite entreprise qui emploie aujourd’hui 250 personnes en Europe, dont 50 en Suisse et qui gère tout depuis Bâle, par sept employés en charge de la partie administrative. Les 243 autres collaborateurs ont une tâche moins prestigieuse: vêtus de blouses blanches d’infirmiers, ils nettoient, inlassablement, les lieux d’aisance. Sur le seul territoire suisse, ce sont entre 4 et 5 millions de personnes qui passent chaque année le portail électronique d’un centre McClean. A 2 francs suisses la visite, ça doit être une bonne affaire.
Sentant l'employée attentive à nettoyer juste après mon passage, je n'ai pas regretté mon bouquin, je me serais sentie stressée... pas bon pour le transit, même dans une gare !