Mary Jo Putney

Le libertin repenti
Auteur : Mary Jo Putney
Serie : 
Genres :  Romance, Historique
Editeur : Milady
Publication: 05/ 12/ 2014
Edition: Ebook
Pages : 504
Rating:

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• Chroniqué par THORNY

- Lu en partenariat avec Milady pour le Ladies Club -

Résumé :

Déshérité et sans un sou en poche, Reginald Davenport n'est pas promis à un brillant avenir. Mais le destin lui donne une dernière chance en lui permettant de devenir propriétaire de l'ancien domaine familial. Déguisée en homme pour obtenir un poste d'intendant à Strickland, Alys Weston a fui un monde de faux-semblants. Elle pensait en avoir fini avec la gent masculine jusqu'à ce que son employeur réveille chez elle une passion sans précédent...

L'avis de Thorny :

Libertin et repenti c'est plutôt alléchant n'est-ce pas ?
Plutôt adepte des romances bien « huilées » j'avais sauté sur ce titre sans en regarder le résumé. Et j'avoue que dans l'ensemble je n'ai pas été déçue.
Il faut savoir que dans un premier temps, j'ai voulu l'abandonner, l'histoire est plutôt difficile à cerner étant donné que l'auteur ouvre le livre sur une scène bien entamée et que c'est à nous de nous situer pour comprendre correctement. Et je ne suis pas friande de ce genre d'entrée en la matière.
On arrive devant le personnage principal atypique par excellence ! Je veux dire il est plutôt agé et du genre porté sur l'alcool...
Bref en gros et sans vous expliquer pourquoi, il hérite d'un domaine et rencontre notre grande Alys.
Pourquoi je ne dis pas « belle et charmante » ? Parce qu'elle n'est pas réellement cela.
Notre Alys est justement grande et à des traits angulaires qui font penser à ceux d'un homme même si croyez-moi c'est bien la femme derrière qui intéresse notre libertin à « la dernière chance ».
Ces deux personnages plutôt unique pour une romance où normalement tout est beau et tout est rose sont donc hors du commun et les aventures qu'ils vivront le seront tout autant.
Il est plutôt difficile de vaincre ce que la nature a fait de nous... Voilà tout ce que j'en dirais.
Quant au style de l'auteur, il faut avouer que ce n'est plutôt pas mal. On est réellement transporté.  dans un « ancien temps » bien établi. Le style est fluide et pas du tout difficile à comprendre.
En effet, par habitude j'avais remarqué que ce style ancien est plutôt difficile à retranscrire mais elle y parvient vraiment bien.
Elle parvient à attiser notre curiosité quant aux vieux démons de notre Alys et on est malgré tout attiré par cette romance qui dépasse ce qu'on attend normalement quand on ouvre un livre de ce style.
C'est donc ainsi que s'achève mon opinion, si vous aimez les livres où les personnages sont beaux alors passez votre chemin car pour le coup on ouvre sur une profondeur nouvelle, un livre où l'amour naît d'autre part....

Extrait :

Quand les garçons se furent retirés, elle eut une conversation avec Meredith. Les yeux brillants, celle-ci affirma à sa tutrice n’avoir aucune intention de succomber au charme que l’expérience de la vie conférait à leur hôte. Il avait agi de manière fort honorable –voire avunculaire. Pas entièrement convaincue de la respectabilité de son employeur, la régisseuse se résigna à placer sa confiance en Merry dont le bon sens était considérable. 
Les seules réelles objections émanèrent de Junius Harper. Il arriva en fin d’après-midi, débordant de sollicitude et d’indignation. Alys le reçut dans le petit salon, heureuse que Reggie soit absent du manoir. Il lui serra la main avec ferveur. 
—J’ai passé la soirée d’hier avec l’évêque de Salisbury, et je viens de rentrer. Vous vous doutez de mon désarroi quand j’ai entendu la terrible nouvelle! La douce et fragile Miss Spenser… Un tel danger a dû se révéler très éprouvant pour ses nerfs délicats. 
Si celle-ci avait certes des raisons d’être perturbée, c’était bien sa tutrice qui avait manqué de finir cuite comme un rôti dominical. Mais comme tout le monde le savait, cette grande gaillarde d’Alys ne dégageait rien de «délicat». Elle retira sa main. 
—Cette expérience était effectivement effrayante, mais réjouissons-nous que personne n’ait été blessé. Tandis qu’ils s’asseyaient, l’expression du pasteur devint clairement inquiétante.

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Un autre avis chez :

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