Une école avec ses rythmes et ses rites à commencer par le rassemblement dans la cour chaque matin, discours de la Directrice - j'imagine - retentissant par micro interposé dans tout le quartier, suivi de musique tandis que chaque classe regagne sa salle.
Les leçons de gymnastique, les entraînements de basket, bien sûr, ou de foot, mais surtout les préparations de spectacles et de fêtes: le sérieux et l'application des élèves, des plus petits aux plus grands. Des exercices difficiles de corde à sauter, des enchaînements complexes, des mouvements d'ensemble d'où aucun bras ne dépasse. Le tout accompagné de chants et de musiques chinoises ou occidentales.
De la rigueur, donc, mais aussi beaucoup de fraîcheur, des petites filles vêtues de rose bonbon avec des couettes, des garçons en train de taper dans un ballon.
Et puis voir, dans la rue, au moment de la sortie, ces mêmes enfants, observés plus tôt, de plus haut: les voir s'ébrouer joyeusement avec leurs parents, ou entre copains, et les retrouver quelques mètres plus loin, dans un Family Mart, en train d'acheter quelques brochettes de tofu mariné pour le goûter.
Depuis plusieurs semaines - avant même les vacances du Nouvel An chinois - les bâtiments sont devenus silencieux, la cour reste vide. Il y a toujours un gardien près du portail, mais les volées d'élèves ont disparu comme des moineaux. Ils me manquent!
Heureusement que j'avais pris quelques photos, et même une vidéo.