Comme chaque année, une cérémonie interminable ... cette fois un peu plus drôle avec le duo Dany Boon - Edouard Baer. Cela a commencé très fort avec une traduction simultanée des propos confus - pour le moins - de Cedric Klapish interpretés par Cécile Defrance, pour attribuer la première statuette à l'héroïne de la famille Bélier, Louane Emera. (un film qu'on ira peut-être voir ...)
Ensuite, comme chaque année, j'y ai découvert des titres de films qui ne m'avaient pas tentée du tout, ou que j'ai râtés à regret comme "Les combattants", sacré meilleur premier film. Il y a très longtemps, j'avais ainsi découvert "Diva" de Jean-Jacques Béneix.
Les César, donc, ça sert à récompenser des professionnels du cinéma, une industrie française qui se porte très bien grâce au système de financement très français, et c'est assez rare pour le souligner. Et de découvrir ou de récompenser des acteurs de talent confirmés ou en devenir : cette année, j'ai aimé Réda Kateb dans "Hippocrate", et surtout, les personnages de Timbuktu, ce film franco-mauritanien de Abderhamanne Sissako sorti grand vainqueur de l'épreuve alors qu'il n'avait rien obtenu au dernier Festival de Cannes, avec, en prime du pris du meilleur film, le César du meilleur scénario co-écrit avec sa femme Kessen Tall, et plein d'autres Césars techniques (musique, photo, son ...)
Un film brûlant d'actualité, à voir et à revoir ...