Mais finalement, pourquoi devrait-on forcément choisir ?
Investir de manière passive :
Par définition, la gestion passive d’un portefeuille d’actions ne demande à son propriétaire que très peu de temps.
Les titres choisis appartiennent généralement à des entreprises solides qui ont l’habitude de reverser des dividendes de manière régulière à leurs actionnaires.
Ces compagnies ont démontré au fil des années qu’elles étaient parfaitement capables de résister aux tempêtes économiques en sachant adapter leur politique en cas de besoin.
Même les investisseurs les plus prudents les considèrent comme des valeurs plutôt sûres et n’hésitent donc pas à les ajouter à leur portefeuille.
Certains de leur choix, les investisseurs passifs, très souvent adeptes du stock picking n’ont ensuite qu’à laisser leurs titres travailler pour eux et leur apporter un minimum rendement pendant des années sans avoir à acheter ou vendre sans arrêt.
L’argent ainsi généré est ensuite utilisé pour acheter de nouveaux titres, afin de profiter pleinement de la magie des intérêts composés.
Cette méthode est extrêmement intelligente et fait partie de la stratégie utilisée par les plus grands investisseurs de la planète, tels Benjamin Graham, ou encore Warren Buffet.
Investir de manière active :
Investir de manière active ne convient pas à tous les profils d’investisseur.
L’implication de celui-ci dans la gestion de son portefeuille est considérablement plus importante.
La composition de son portefeuille est régulièrement révisée en fonction de divers facteurs, qu’ils soient techniques ou fondamentaux.
Le marché change constamment, et savoir adapter ses investissements en fonction de celui-ci est un grand avantage pour l’investisseur actif.
L’exercice étant autrement plus intensif, mais aussi plus risqué que pour la gestion passive, l’investisseur expérimenté peut aussi en tirer un rendement plus élevé.
Mais le but de l’investissement actif est, contrairement à ce que beaucoup pensent, est aussi de générer des revenus réguliers sur le long terme.
Mais au lieu de compter sur une poignée de titres qu’il achète et ne touche plus, il achète et vend en fonction de l’évolution du marché.
La principale différence entre les 2 types d’investisseurs se trouve ici : l’un recherche un rendement ni trop faible, ni trop élevé, mais régulier et indépendant de l’évolution du marché.
L’autre dépend au contraire de l’évolution du marché, pour générer un rendement plus important, mais tout aussi régulier.
Faut-il choisir entre les deux ?
La possibilité de faire un choix entre les deux types d’investissements ne veut pas dire que l’un est meilleur que l’autre.
Les deux stratégies ayant une part égale d’avantages et d’inconvénient, il est tout à fait possible de les défendre, comme de les critiquer.
Cela revient un peu au même que d’opposer 2 personnes dont l’une préfère le bleu, et l’autre le vert. Comment pourrait-on affirmer qu’une couleur est mieux que l’autre ?
Ici, c’est la même chose : il faut le voir comme une possibilité pour l’investisseur de choisir la méthode qui correspond le plus à son profil.
L’existence de deux systèmes qui fonctionnent (dans un cas, comme dans l’autre, les exemples d’investisseurs qui ont réussi ne manquent pas) et donc plutôt une chance.
Faut-il absolument choisir entre les deux ? Pas forcément. Rien n’empêche de créer différents portefeuilles, chacun étant géré à partir d’une stratégie différente de celles des autres.
La vraie question serait alors… si plusieurs méthodes fonctionnent pourquoi s’en priver ?