:star: Cinquante Nuances de Grey de Sam Taylor-Wood
Date de sortie : 11 février 2015
Réalisatrice : Sam Taylor-Wood
Avec : Dakota Johnson, Jamie Dornan, Jennifer Ehle …
Genre : Érotique, drame et romance
Nationalité : Américain
Durée : 2h 05minSynopsis : L’histoire d’une romance passionnelle, et sexuelle, entre un jeune homme riche amateur de femmes, et une étudiante vierge de 22 ans.
Interdit aux moins de 12 ans
:star: Bande-annonce :star:
:star: Mon Avis :
Dire que j’attendais ce film avec impatience est un euphémisme. Pourtant, lorsque j’ai entendu parler pour la première fois qu’une adaptation du roman , j’ai été très sceptique. Pour ceux et celles qui me connaissent assez bien, pour m’avoir suivie tout au long de l’année, vous savez que je n’ai pas apprécié la saga d’EL James. Ce qui m’a le plus dérangée, ce n’est pas l’histoire en elle-même, mais plutôt le style très pauvre de l’auteure. Alors, quand j’ai entendu dire que le livre allait être adapté à l’écran, je me suis demandé comment Sam Taylor-Wood allait s’y prendre pour rendre cette histoire un peu plus crédible que dans les romans.
Au final, je n’ai pas été déçue.
Attention, cet avis peut contenir quelques spoilers !
Je ne pense pas qu’il soit encore nécessaire aujourd’hui de vous présenter Cinquante Nuances de Grey. Tout le monde (ou presque) connaît cette histoire : la rencontre entre Anastasia Steele, une étudiante en littérature anglaise et le milliardaire et énigmatique Christian Grey, qui initiera la jeune femme à l’univers du BDSM. Tout d’abord, je tenais à rassurer les fans et/ou les spectateurs, il ne s’agit aucunement d’un film à caractère pornographique. Cette version revisitée par la réalisatrice est avant tout une histoire d’amour, certes assez particulière, entre deux êtres qui n’étaient pas amenés à se rencontrer. De plus, l’humour est au rendez-vous, notamment grâce au personnage d’Anastasia Steele. Dès les premières minutes, j’ai été agréablement surprise par l’esthétique du film. On sent qu’il y a eu un réel travail derrière chaque scène, chaque plan. Sans oublier, la magnifique bande-originale qui accompagne pendant deux heures le spectateur au cœur de cette histoire sulfureuse.
Ce qui m’a également plu, en dehors du tour en hélicoptère au-dessus des rues de Seattle, c’est l’appartement de Christian Grey. Même si nous avions déjà eu la chance de pouvoir le parcourir, via le site officiel du film, c’est un réel plaisir de pouvoir le visiter à nouveau à travers les yeux d’Anastasia Steele. L’équipe du film a été très minutieuse avec le détail. La chambre rouge de la douleur est telle que je me l’étais imaginée et même en mieux. Tout comme le roman, la découverte de cette pièce suffit à nous glacer le sang. Le seul reproche que je pourrais lui faire, c’est l’absence de la croix Saint André dans le décor.
En ce qui concerne le casting du film, je dois bien reconnaître que je n’ai pas été déçue. Bien au contraire. Après le désistement de Charlie Hunnam, je me suis demandé quel acteur allait avoir assez de cran pour accepter le rôle de Christian Grey. Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour découvrir que c’est Jamie Dornan qui avait été retenu pour rejoindre l’équipe du film.
Autant vous dire, cela a été un réel soulagement. Sa prestation plus que convaincante dans la série The Fall, où il campe le rôle d’un sérial killer, a suffi pour me rassurer. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé le sous-entendu dans le film. Jamie Dornan est un acteur talentueux et charismatique avec une belle carrière devant lui. Dans Cinquante Nuances de Grey, il nous livre une interprétation du personnage à couper le souffle. Il parvient sans difficulté à jouer les différentes facettes de la personnalité de Christian Grey. Le seul reproche que je pourrais faire, mais Jamie Dornan n’est pas en cause, c’est que j’ai trouvé le personnage plus sympathique et moins sombre que dans le roman.
Celle que j’attendais de découvrir avec impatience c’est Dakota Johnson. Pour être franche, lorsque j’ai appris que l’actrice avait été retenue pour interpréter le rôle d’Anastasia Steele, j’ai eu quelques doutes. Cependant, après avoir vu la série Ben & Kate, dans laquelle elle tient le rôle principal, je l’ai trouvée assez bonne actrice et très attachante. Dans Cinquante Nuances de Grey, son interprétation du personnage est plus que satisfaisante, elle est même parvenue à rendre l’héroïne plus crédible et moins sotte. Si j’avais un reproche à faire, mais une fois encore l’actrice n’y est pour rien, c’est que j’ai trouvé la réaction de la jeune femme face aux fessées très étonnante. En effet, dans le roman, Anastasia le prend assez mal, elle trouve ça limite mal placé, alors que dans le film elle le prend presque avec le sourire.
Les personnages secondaires ne sont pas aussi présents que dans le roman, à commencer par celui de Kate Kavanagh. Interprété à l’écran par Eloise Mumford, je regrette que le personnage soit si peu présent : des scènes importantes avec cette dernière n’ont pas été incluses au film. J’ai eu le même sentiment avec celui de Jason Taylor (Max Martini), le garde du corps de Christian Grey. Dans le roman, le personnage éprouve de l’affection pour Anastasia, alors que dans le film je n’ai pas ressenti cela. En ce qui concerne la famille Trevelyan-Grey, ils font une brève apparition qui frôle le ridicule, pour tout vous dire j’ai à peine remarqué le personnage de Mia Grey (Rita Ora). Où est donc passée cette jeune femme pétillante ? Quant à Elliot (Luke Grimes), il reste fidèle à lui-même, même si ses sous-entendus m’ont souvent manqué. J’ai beaucoup aimé la prestation de Jennifer Ehle dans le rôle de la mère d’Anastasia. Le personnage reste assez fidèle au roman, tout comme celui de José Rodriguez (Victor Rasuk), l’ami et photographe de l’héroïne.
Concernant le rating, j’ai été très surprise lorsque j’ai appris que le film avait été interdit au moins de 12 ans. Même si cette adaptation est beaucoup plus légère que le roman, il n’en reste pas moins assez explicite. Sam Taylor-Wood offre aux spectateurs de très belles scènes sensuelles et passionnées. La musique qui les accompagne est intelligemment choisie et rend les choses beaucoup plus intenses. Le seul reproche que je pourrais faire cependant c’est sur l’alchimie des acteurs, j’ai eu du mal au début à la ressentir. Le côté BDSM de l’histoire reste assez fidèle au roman, même si les scènes dans la chambre rouge sont beaucoup moins présentes, mais n’en restent pas moins divertissantes. Les menottes, cravaches et autres accessoires sont bien présents.
Dans l’ensemble, Cinquante Nuances de Grey reste un très bon film, je ne comprends pas toute la polémique que ce dernier a suscitée au cours de ces dernières semaines. Malgré quelques maladresses et oublis de la part de la production, Sam Taylor-Wood a brillamment réussi à retranscrire l’univers imaginé par EL James. Fan ou non des romans, je ne peux que vous conseiller d’aller voir le film, vous y passerez un bon moment de détente en compagnie d’acteurs talentueux et attachants. Maintenant, j’attends avec impatience le second volet de la saga !
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:star: Cinquante Nuances de Grey de Sam Taylor-Wood
Date de sortie : 11 février 2015
Réalisatrice : Sam Taylor-Wood
Avec : Dakota Johnson, Jamie Dornan, Jennifer Ehle …
Genre : Érotique, drame et romance
Nationalité : Américain
Durée : 2h 05minSynopsis : L’histoire d’une romance passionnelle, et sexuelle, entre un jeune homme riche amateur de femmes, et une étudiante vierge de 22 ans.
Interdit aux moins de 12 ans
:star: Bande-annonce :star:
:star: Mon Avis :
Dire que j’attendais ce film avec impatience est un euphémisme. Pourtant, lorsque j’ai entendu parler pour la première fois qu’une adaptation du roman , j’ai été très sceptique. Pour ceux et celles qui me connaissent assez bien, pour m’avoir suivie tout au long de l’année, vous savez que je n’ai pas apprécié la saga d’EL James. Ce qui m’a le plus dérangée, ce n’est pas l’histoire en elle-même, mais plutôt le style très pauvre de l’auteure. Alors, quand j’ai entendu dire que le livre allait être adapté à l’écran, je me suis demandé comment Sam Taylor-Wood allait s’y prendre pour rendre cette histoire un peu plus crédible que dans les romans.
Au final, je n’ai pas été déçue.
Attention, cet avis peut contenir quelques spoilers !
Je ne pense pas qu’il soit encore nécessaire aujourd’hui de vous présenter Cinquante Nuances de Grey. Tout le monde (ou presque) connaît cette histoire : la rencontre entre Anastasia Steele, une étudiante en littérature anglaise et le milliardaire et énigmatique Christian Grey, qui initiera la jeune femme à l’univers du BDSM. Tout d’abord, je tenais à rassurer les fans et/ou les spectateurs, il ne s’agit aucunement d’un film à caractère pornographique. Cette version revisitée par la réalisatrice est avant tout une histoire d’amour, certes assez particulière, entre deux êtres qui n’étaient pas amenés à se rencontrer. De plus, l’humour est au rendez-vous, notamment grâce au personnage d’Anastasia Steele. Dès les premières minutes, j’ai été agréablement surprise par l’esthétique du film. On sent qu’il y a eu un réel travail derrière chaque scène, chaque plan. Sans oublier, la magnifique bande-originale qui accompagne pendant deux heures le spectateur au cœur de cette histoire sulfureuse.
Ce qui m’a également plu, en dehors du tour en hélicoptère au-dessus des rues de Seattle, c’est l’appartement de Christian Grey. Même si nous avions déjà eu la chance de pouvoir le parcourir, via le site officiel du film, c’est un réel plaisir de pouvoir le visiter à nouveau à travers les yeux d’Anastasia Steele. L’équipe du film a été très minutieuse avec le détail. La chambre rouge de la douleur est telle que je me l’étais imaginée et même en mieux. Tout comme le roman, la découverte de cette pièce suffit à nous glacer le sang. Le seul reproche que je pourrais lui faire, c’est l’absence de la croix Saint André dans le décor.
En ce qui concerne le casting du film, je dois bien reconnaître que je n’ai pas été déçue. Bien au contraire. Après le désistement de Charlie Hunnam, je me suis demandé quel acteur allait avoir assez de cran pour accepter le rôle de Christian Grey. Il n’aura pas fallu attendre longtemps pour découvrir que c’est Jamie Dornan qui avait été retenu pour rejoindre l’équipe du film.
Autant vous dire, cela a été un réel soulagement. Sa prestation plus que convaincante dans la série The Fall, où il campe le rôle d’un sérial killer, a suffi pour me rassurer. D’ailleurs, j’ai beaucoup aimé le sous-entendu dans le film. Jamie Dornan est un acteur talentueux et charismatique avec une belle carrière devant lui. Dans Cinquante Nuances de Grey, il nous livre une interprétation du personnage à couper le souffle. Il parvient sans difficulté à jouer les différentes facettes de la personnalité de Christian Grey. Le seul reproche que je pourrais faire, mais Jamie Dornan n’est pas en cause, c’est que j’ai trouvé le personnage plus sympathique et moins sombre que dans le roman.
Celle que j’attendais de découvrir avec impatience c’est Dakota Johnson. Pour être franche, lorsque j’ai appris que l’actrice avait été retenue pour interpréter le rôle d’Anastasia Steele, j’ai eu quelques doutes. Cependant, après avoir vu la série Ben & Kate, dans laquelle elle tient le rôle principal, je l’ai trouvée assez bonne actrice et très attachante. Dans Cinquante Nuances de Grey, son interprétation du personnage est plus que satisfaisante, elle est même parvenue à rendre l’héroïne plus crédible et moins sotte. Si j’avais un reproche à faire, mais une fois encore l’actrice n’y est pour rien, c’est que j’ai trouvé la réaction de la jeune femme face aux fessées très étonnante. En effet, dans le roman, Anastasia le prend assez mal, elle trouve ça limite mal placé, alors que dans le film elle le prend presque avec le sourire.
Les personnages secondaires ne sont pas aussi présents que dans le roman, à commencer par celui de Kate Kavanagh. Interprété à l’écran par Eloise Mumford, je regrette que le personnage soit si peu présent : des scènes importantes avec cette dernière n’ont pas été incluses au film. J’ai eu le même sentiment avec celui de Jason Taylor (Max Martini), le garde du corps de Christian Grey. Dans le roman, le personnage éprouve de l’affection pour Anastasia, alors que dans le film je n’ai pas ressenti cela. En ce qui concerne la famille Trevelyan-Grey, ils font une brève apparition qui frôle le ridicule, pour tout vous dire j’ai à peine remarqué le personnage de Mia Grey (Rita Ora). Où est donc passée cette jeune femme pétillante ? Quant à Elliot (Luke Grimes), il reste fidèle à lui-même, même si ses sous-entendus m’ont souvent manqué. J’ai beaucoup aimé la prestation de Jennifer Ehle dans le rôle de la mère d’Anastasia. Le personnage reste assez fidèle au roman, tout comme celui de José Rodriguez (Victor Rasuk), l’ami et photographe de l’héroïne.
Concernant le rating, j’ai été très surprise lorsque j’ai appris que le film avait été interdit au moins de 12 ans. Même si cette adaptation est beaucoup plus légère que le roman, il n’en reste pas moins assez explicite. Sam Taylor-Wood offre aux spectateurs de très belles scènes sensuelles et passionnées. La musique qui les accompagne est intelligemment choisie et rend les choses beaucoup plus intenses. Le seul reproche que je pourrais faire cependant c’est sur l’alchimie des acteurs, j’ai eu du mal au début à la ressentir. Le côté BDSM de l’histoire reste assez fidèle au roman, même si les scènes dans la chambre rouge sont beaucoup moins présentes, mais n’en restent pas moins divertissantes. Les menottes, cravaches et autres accessoires sont bien présents.
Dans l’ensemble, Cinquante Nuances de Grey reste un très bon film, je ne comprends pas toute la polémique que ce dernier a suscitée au cours de ces dernières semaines. Malgré quelques maladresses et oublis de la part de la production, Sam Taylor-Wood a brillamment réussi à retranscrire l’univers imaginé par EL James. Fan ou non des romans, je ne peux que vous conseiller d’aller voir le film, vous y passerez un bon moment de détente en compagnie d’acteurs talentueux et attachants. Maintenant, j’attends avec impatience le second volet de la saga !
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