Terry Abbott a connu son heure de gloire avec son ancien groupe anglais alternatif Vex Red. En 2002 sortait leur unique et incroyable album « Start with a Strong and Persistant Desire ». Le groupe avait été propulsé grâce au soutien de Ross Robinson (Korn, Soulfy, Deftones, un peu de The Cure et même My Own Private Alaska …). L’album est vraiment dingue : un savant mélange de musique indus, de rock et de pop. La limpide voix de Terry Abbott fera la différence et expliquera certainement le succès du projet.
Puis le groupe a splité. Et ouais ça arrive … Cet album restera en ce qui me concerne l’un de ceux qui m’auront le plus marqué ces 10 dernières années (sans déconner ??). J’ai tout de même suivi ce que Terry Abbott a fait par la suite. Il a monté un projet qui s’appelait « Septembre ». En 2004 sortait le EP 4 titres « Rule 3: Conceal Your Intentions ». J’avais acheté le EP directement auprès de sa maison de disque. Je me souviens encore de ma joie lorsque j’avais reçu l’album avec un petit mot l’accompagnant. Ce projet était vraiment intéressant. Beaucoup moins industriel que Vex Red. Du bon gros rock alternatif guitare / chant / basse / batterie hyper bien calibré. Rien à redire si ce n’est un projet peut-être moins original que Vex Red.
Terry Abbott jouait en parallèle dans un groupe un peu électro qui s’appelait « Toluene ». Peu d’informations circulent sur le web. A l’époque on pouvait écouter un peu de son sur myspace (rip, la bise à Justin). Mais depuis la page a été effacée je crois, car je ne l’ai pas retrouvée.
Et toujours en parallèle, il composait tout seul. Ses créations ont donné vie à un surprenant projet pop-électro (je hais les étiquette c’est dingue…) qui s’appelle « Fears ». Du 100% fait-maison, façon emptyself. A ma connaissance, un seul album existe. Il s’appelle « 3am, The Beautiful, The Bittersweet ». Une vraie petite bombe d’artifices électro et de pop de haute voltige. Encore une fois, la voix du chanteur apporte une énorme cohérence et permet de faire la différence (rime en -ence). Les 11 titres qui composent l’album s’enchainent parfaitement, rien ne déborde. Je ne suis pas vraiment électro à la base (à part Apparat, ce genre de trucs). Mais là, force est de constater que c’est bien orchestré. Ceci dit ce mec pourrait chanter sur n’importe quoi, ça passerait à mon avis. Mon petit coup de coeur revient au mélancolique titre « River » (à son intro acoustique et au final en canon de voix). J’écoutais ce titre lors de mes périodes un peu down. Mon côté emo (ta gueule). Pour écouter l’album dans son intégralité … et bien … c’est un peu compliqué car il date d’avant deezer, spotify, iTunes et tout ça. J’ai eu la chance d’en obtenir une version mp3 car le chanteur avait un jour partagé un lien de téléchargement sur son profil facebook. Depuis je le garde précieusement sur dropbox et 2 lecteurs mp3 bien cachés. Je ne pourrai malheureusement pas te l’envoyer car je n’en ai pas l’autorisation. Mais sur youtube tu peux déjà te faire une petite idée de la galette. Ci-dessous trois titres de ma sélection pour te mettre l’eau à la bouche.
Si ça te plait, tu peux écouter 90% de l’album ici. Bon c’est du streaming hein, mais c’est pas grave… Il faut bien vivre avec son temps. Je t’ai également préparé une petite playlist youtube ici. Je n’ai que ça à faire tu me diras (et bien non).
« 3am, The Beautiful, The Bittersweet » :
- Start Fires
- My English Heart
- Ghosts
- …And I’m Sorry
- Pins & Needles
- As the End Begins
- My My
- River
- Skin
- Le Beau Monde
- Chasing Light