Magazine Culture

André Frénaud – Épitaphe (1943)

Par Stéphane Chabrières @schabrieres

André FrénaudQuand je remettrai mon ardoise au néant
un de ces prochains jours
il ne me ricanera pas à la gueule
mes chiffres ne sont pas faux
ils font un zéro pur.
Viens mon fils dira-t-il de ses dents froides
dans le sein dont tu es digne.
Je m’étendrai dans sa douceur.

***

André Frénaud (1907-1993)Les Rois mages (1943) – Septembre 1938



Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Stéphane Chabrières 13365 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines