Critiques Séries : Sleepy Hollow. Saison 2. Episode 16. What Lies Beneath.

Sleepy Hollow // Saison 2. Episode 16. What Lies Beneath.

La tendance qui fait que la série doit enchaîner les cas de la semaine ne me plaît pas vraiment mais disons que cet épisode était différent des deux précédents et qu’il m’a réellement donné envie d’en voir un peu plus. Cette série est tellement de choses à la fois que de la voir s’enfermer dans l’épisode précédent m’a vraiment déplu. J’ai envie de la voir sortir en dehors de ses barrières et proposer des choses complètement différentes. Cette semaine nous avons droit à l’apparition d’un tout nouveau ancien Président des Etats-Unis en la personne de Thomas Jefferson incarné par Steven Weber. Après George Washington et Benjamin Franklin, cette semaine c’est un autre Président qui nous est présenté. Il apporte des mystères mais aussi un peu d’amusement autour de la table. C’est quelque chose dont on avait réellement besoin et que la série exploite de façon assez intelligente. Ce n’est pas le développement le plus intelligent que la série ait pu faire, notamment car l’on sent que finalement Sleepy Hollow est en train de plonger dans quelque chose de complètement différent mais il n’y a rien de mauvais là dedans non plus. Car les scénaristes parviennent à transformer le côté ridicule en quelque chose d’intéressant pour Ichabod et Abbie.

Depuis quelques temps, la relation entre ces deux personnages a été mise à mal. D’un côté car Ichabod a eu droit au retour de Katherine et de l’autre car Abbie a elle aussi eu des hommes avec qui traîner au fil des épisodes. Mais cette semaine le but est de retrouver la dynamique entre ces deux personnages que l’on aime et de retrouver un peu de ce que j’avais adoré dans la première saison de la série. Je pense que c’est ce qu’il y a de plus important, permettre à Sleepy Hollow de revenir à ce qu’elle faisait de bon l’an dernier. Je ne suis pas certain que cela soit encore parfaitement orchestré mais disons que j’ai aussi envie de faire confiance aux deux derniers épisodes pour permettre à Sleepy Hollow de revenir à du feuilletonnant (le retour de Henry, les cauchemars de Katherine et le danger qui rode autour d’elle, etc.). Cet épisode est un retour à ce que la série réussissait à faire de bon l’an dernier et qui m’avait fait tomber sous le charme de la série à ses débuts. C’était dommage d’avoir risqué cette année de chambouler complètement la formule mais je n’en attendais pas moins de la part de la série. C’est aussi intéressant de voir les Witnesses chercher un lieu plutôt qu’un monstre de la semaine et l’action est dispatchée de façon bien plus intéressante.

Car l’épisode change la formule et s’amuse à se renouveler. Je me demande si Sleepy Hollow n’a pas voulu faire deux épisodes très classiques avec les deux épisodes précédents histoire de convaincre de nouveaux téléspectateurs de revenir ou de découvrir la série. Puis ensuite de petit à petit revenir à la première saison avec cet épisode et probablement les deux derniers de la saison qui à mon sens seront les épisodes parfaits pour conclure une grande partie de l’histoire de la série (surtout si l’on n’a pas de saison 3, et vu les audiences c’est mal barré). J’en veux toujours à FOX d’avoir eu les yeux plus gros que le ventre. Elle avait lancé Sleepy Hollow dans l’espoir de ne faire que des saisons de 13 épisodes et finalement elle l’a renouvelée pour une saison 2 de 16 puis ensuite de 18 épisodes. Depuis la mort de Moloch, la série a manqué d’esprit d’équipe et de quelque chose qui faisait justement le sel de cette série. J’aimais bien quand tout s’imbriquait ensemble et délivrer des épisodes grossièrement cohérents. Je me demande ce que la fin de cet épisode va réellement pouvoir changer car si la série fait des choses intéressantes de ce point de vue là, elle ne fait pas les choses de façon parfaite non plus. J’espère juste que l’on en finira avec Henry à la fin de la saison. J’aime John Noble, j’aime Henry, mais cela commence à tourner sérieusement en rond et John Noble mérite un rôle dans une autre série.

Note : 7/10. En bref, un retour aux sources bienvenu.