Les journalistes qui assisteront au Mobile World Congress le mois prochain pourront commander leurs repas par le biais du nouveau service UberEATS.
Pour reprendre les mots de Venture Beat ce matin, Uber intensifie la guerre internationale des services de livraison de repas (oui, ça existe) en intégrant aujourd’hui le marché espagnol.
Tout porte à croire qu’Uber a été inspiré par la venue du Mobile World Congress, le rendez-vous annuel des acteurs de l’industrie mobile qui se déroulera dans la métropole en mars.
L’entreprise derrière le controversé service de transports de personnes, dont la légalité est toujours contestée au Québec, propose désormais aux résidents de la ville de Barcelone de commander leurs dîners et soupers via l’application UberEATS.
À l’instar du service montréalais À la Carte Express, le nouveau service permet aux utilisateurs de consulter les menus de divers restaurants, colligés en partenariat avec le guide alimentaire Plateselector. Une fois la commande complétée, UberEATS promet un temps de livraison de moins de 10 minutes.
S’il s’agit de la première proposition du genre de l’entreprise à l’extérieur des États-Unis, Uber propose des services similaires à New York et Los Angeles sous l’appellation UberRUSH et UberFRESH. Visiblement, l’entreprise ne semble pas s’être arrêtée sur un nom commun.
«Uber est toujours à la recherche de moyens d’exploiter la technologie afin de connecter les gens à leur milieu aussi rapidement et efficacement que possible», explique l’entreprise sur son blogue.
Si le choix de Barcelone peut paraître étrange à première vue, tout porte à croire qu’Uber a été inspiré par la venue du Mobile World Congress, le rendez-vous annuel des acteurs de l’industrie mobile qui se déroulera dans la métropole au début mars.
Contrairement au secteur du taxi, dont les diverses lois locales des marchés dans lesquels Uber tente de percer donnent généralement du fil à retordre à l’entreprise, le marché de la livraison de repas se présente comme un secteur qui devrait être plus facile à intégrer. Uber devra toutefois affronter une concurrence féroce aux États-Unis et en Europe, où des services bien implantés opèrent depuis un bon moment déjà.