Emptyself – Nothing follows, nothing stays, l’album tombé du ciel.

Publié le 15 février 2015 par Lacapsulerouge @JaniecPH

Emptyself est le fruit de l’imagination de Eric Johanson, un jeune artiste néo-zélandais inconnu du grand bataillon. C’est à peine si il existe sur internet. Ses créations ne bénéficient de pratiquement aucune couverture éditoriale. C’est comme si j’étais tombé sur une bouteille jetée à la mer.

Je pense le monsieur très discret mais non sans doté d’un talent à en faire pâlir plus d’un. L’album dont je vais vous parler est à mon avis l’une de mes plus belles découvertes de ces derniers mois. Je suis rarement tombé sur des galettes qui m’auront autant convaincu dès la première écoute. De mémoire, mes dernières pépites dans le genre étaient « I Can’t believe it’s not rock » (un EP 5 titres regroupant Daniel Johns de silverchair et Paul Mac) et « FEARS » l’album solo et home made de Terry Abbott (ancien leader de Vex Red). Car oui « Nothing follows, nothing stays » (2011) est une sorte d’écran de splendeur qui ira directement titiller vos exigences sonores les plus dissimulées quitte à en révéler les plus refoulées (phrase capilo-tractée du jour).

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, je suis tombé sur Emptyself au hasard d’une suggestion algorithmique sur spotify. Comme quoi … Si vous n’avez pas Spotify (ou deezer) pour écouter l’album, sachez que les morceaux ont été mis en ligne en 2011 sur youtube. Le nombre de vues pour chaque vidéo est minuscule : entre 2000 et 9000 vues en 4 ans. Hallucinant mais compréhensible si l’album n’a jamais été bossé pour le faire un peu connaitre. Sur spotify c’est un peu mieux, on double le nombre d’écoutes.

« Nothing follows, nothing stays » est composé de 11 titres à la fondamentale très mélancolique. C’est du pur diamant dans le genre, croyez-moi. La galette (composée entre 2007 et 2011) vacille entre du bon Radiohead, du Madonna époque Substitute for a love (et paf !), ou encore du Syd Matters premier album. Les guitares acoustiques embrassent des rythmiques électroniques d’une richesse entrainante. Je trouve la voix de Johanson magique ! Sur certains titres, c’est comme si il vous chuchotait à l’oreille. La richesse de cet album réside dans la qualité des arrangements. Tout est parfaitement maitrisé. Chaque titre possède une personnalité redoutable. L’album est très équilibré d’un titre à l’autre. C’est assez rare pour être noté à mon avis. Rien ne semble vouloir faire chavirer le navire. La réalisation et très propre pour un projet indépendant. On sent le monsieur perfectionniste tant chaque son est travaillé pour trouver sa place dans le mix. Dans l’esprit ça me rappelle un peu l’album « As clean as possible » de Boogers.

Près de 6 mois après sa découverte, je ne ma lasse toujours pas de réécouter cet album. Je me le mets régulièrement pour travailler, avant de me coucher ou encore dans les transports en commun (appli spotify coucou). Je suis vraiment heureux de pouvoir partager avec toi cette très jolie découverte. N’hésite pas à me laisser un petit commentaire pour me dire ce que tu en penses.

Télécharger sur iTunes.Emptyself - Nothing follows, nothing stays

Emptyself – Nothing follows, nothing stays (2011)
01 / Get away or disintegrate
02 / Just go on
03 / Artificial light
04 / Catacomb
05 / Evacuate
06 / Scattered Parts
07 / No Divide
08 / Slow Devour
09 / Nothing follows, nothing stays
10 / No light
11 / Too small

Petite sélection by-myself :

Information! Pour plus d’informations : www.emptyself.com