FREUD et DORA : une lecture par Marc LEDOUX
Elne, le 31 Octobre 2014
Marc Ledoux : Bon, je suis désolé, je ne dis pas que j'étais angoissé, ce n'est pas la question, mais Laurence avait proposé que je parle de l'hystérie, et il y a tellement de choses sur l'hystérie que moi, j'ai proposé de commenter Dora. Donc, je vais rester sur Dora, sur Freud. Je suis désolé si vous ne l'avez pas lu. Je l'ai préparé et je l'ai écrit parce que quand on travaille sur un texte, je dois me retenir pour ne pas partir… oups !
Public : ah non ! Pas de lecture ! Laisse toi aller !
Marc : ah, non ! Laisse moi ! J'ai préparé ! Et Michel m'a dit qu'il aimait entendre l'allemand. Donc, je me suis permis de penser que vous alliez vous acheter les œuvres de Freud en allemand. Et je vais donc faire le texte allemand et en même temps l'édition française Cinq psychanalyses traduit par Marie Bonaparte.
Est-ce que vous êtes d'accord avec ça ? De toutes façons, vous n'avez pas le choix (rires). Si vous voulez la lecture freudienne ou lacanienne ou je ne sais pas quoi sur l'hystérie, qu'est ce que c'est une femme, qu'est ce que c'est un homme, qu'est ce que c'est l'amour, et tout ça et tout ça dans la question sur l'hystérie, c'est certain, et bien vous pouvez prendre ce truc, c'est bien, c'est dans Figures de la psychanalyse chez Érès, sur l'hystérie… ils sont tous là-dedans. Gérard Pommier, Alain Vannier, Jacques Sédat et tout ça, L'hystérie et la question du père, l'hystérie dans l'air du temps, Folie et hystérie virile, La jouissance négativement phallique, L'hystérie masculine, Ma fille est hystérique, voilà pour les psychanalystes purs et durs, vous prenez ce bouquin là, chez Érès.
Sylvie Arbiol-Pous : Fais-nous du Ledoux !
ML : Voilà, je prends donc Dora. Ça m'a fait du bien de retravailler Dora, de redécouvrir le génie de Freud. Purement lui. Dans sa manière de penser, dans l'évolution de sa pensée, son écriture, etc. Bon, ça m'a fait plaisir. Alors, en allemand, ça s'appelle Bruchstück einer Hysterieanalyse, et bruchstück ça veut dire fragment. Il l'a écrit en 1901, il n'a pas osé le publier tout de suite et il dira pourquoi, il a attendu trois ans et demi, jusqu'en 1905. Donc, je vais suivre le texte et donner des commentaires.
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