Wenders tourne un documentaire au Japon avant de tourner Der Himmel Uber Berlin, signé de sa sa main, de celle de Peter Handke et de Richard Reitlinger. Les Ailes du Désir est un film totalement planant, tout en atmosphère, où la poésie de Rainer Maria Rilke y est bien vivante parmi des personnages parfois morts, mais extrêmement présents à la fois. Un film splendide où la cinématographie du Henri Alekan de 77 ans est une lettre d'amour à Berlin Ouest. Fameux.
Dans le but d'écrire l'ultime road movie, Wenders tourne dans 15 villes, sur 7 continents, Until the End of the World, projet trop ambitieux, qui fait un peu patate. Après ce demi-échec, Wenders se sent obligé de renouer avec une suite aux Ailes du Désir, une suite, qui devient aussi un demi-succès. Il tourne ce qui ressemble à une suite de L'État des Choses de 1982. avant de co-réaliser le dernier film de Michelangelo Antonioni.
En 1997, il tourne un film aux États-Unis et retravaille avec Ry Cooder qui avait fait la hantée trame sonore de Paris, Texas.
Il tourne coup sur coup deux documentaires musicaux, un sur Willie Nelson, l'autre, sur de fameux musiciens cubains (en collaboration avec Cooder encore).
Il tourne un scénario de Bono qui fait un flat et tournera moins de fiction et surtout des documentaires, des courts-métrages, des projets musicaux ou des clips musicaux jusqu'à il y a peu.
Ayant un grand flair pour dénicher les meilleurs directeurs photos, pas étonnant qu'il soit aussi passionné de photographie.
L'an dernier, il tourne une co-production canadienne, allemande, française, suédoise et norvégienne en 3D (waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaach...) mettant en vedette James Franco, Charlotte Gainsbourg, Rachel MacAdams et Marie-Josée Croze.
Le film était présenté hors compétition à la 65ème édition de la Berlinale la semaine dernière.