Ce roman nous plonge dans le monde du cinéma muet hollywoodien des années 1920. Sa construction, originale, mêle extraits de lettres et de films, scénarii refusés et brouillons de biographie dans un passage constant du présent au passé. Cette lecture, dont l'abord n'est pas facile, brouille nos repères chronologiques habituels et nécessite donc une certaine concentration.
Je n'ai malheureusement pas réussi à m'accrocher au personnage de Lilith ni à celui du narrateur et je pense que ce manque d'intérêt est en partie lié à la structure alambiquée du roman qui ne me permettait pas de savoir où l'auteur souhaitait m'emmener et dans quel but.
Au terme de ma lecture, Le soir, Lilith me laisse l'impression générale d'être passée à côté de quelque chose, sans véritablement réussir à saisir ce qui m'a échappé. Je pense que ce livre n'est tout simplement pas arrivé au bon moment. En plein « passage à vide littéraire », j'avais besoin d'une lecture légère et probablement plus simple à appréhender. C'est donc un roman que je relirai plus tard, dans un état d'esprit plus approprié à ce type de récit.
Je remercie néanmoins Philippe Pratx pour cette lecture.
Le soir, Lilith – Philippe Pratx – Editions L'Harmattan – 2014