"la gauche qui ne veut rien faire, elle ne sert à rien", en référence aux députés socialistes « frondeurs » qui avaient l'intention de voter contre sa loi, Macron exprime son intolérance absolue.
Je connais une gauche qui fait ( du libéral ) et surtout défait ( le social ) jusqu'à la défaite ( électorale ) même! Pour la première fois le PS peine à se positionner... Je m'explique: libéral mais pas assez pour sa droite et s'affirmant de gauche mais pas assez pour sa gauche. Tout ces ingrédients mis au menu de l'ambition de Valls se positionnant dans une intransigeance intraitable en vue de 2017 ou au delà...et balayant tout grain de sable ( le dialogue interne avec les frondeurs ) susceptible d'enrayer la belle mécanique entraînent un chaos qui ne présage rien de bon pour les élections à venir.
Cette intransigeance de Valls trouve son expression dans les attitudes arrogantes au niveau de Val de Marne du premier secrétaire fédéral, son lieutenant de police politique, qui exclue ( les socialistes ), qui ne soutient plus ( les alliés qui soutiennent... les socialistes...exclus ), qui sermonne, qui s’époumone et qui anticipe les échéances électorales pour se dédouaner de son toupet dans la responsabilité d'une possible défaite. Le portrait du social libéral qui sans âme nourrit en un déni toute forme de dialogue tant sa conviction, inalterable, lui semble hors de portée du débat.
La violence est l'illustration absolue du dialogue tel qu'il se définit aujourd'hui chez les hiérarques libéraux sociaux qui dans leur folle aventure font exploser non seulement leur parti ( on pourrait s’en satisfaire par cynisme ) mais encore et c'est plus grave l'unité républicaine de la gauche ( et là est leur responsabilité et surtout imposture ) oblitérant à long terme l'avenir social.
Et pour mettre un terme aux illusions dont se drapent encore quelques socialistes sincères, cette gauche de la fronde, Valls Martel en tête au Congrès du PS sans jeu de mot stoppera le socialisme à Poitiers!