Neige blanche et pure sur les terres de l’avenir
Le sol fécond dessous attend le bon vouloir de l’astre d’or
Les oiseux nettoient les arbres des insectes immobiles geler
Et mon cœur attend la bien-aimée qui se cache dans les méandres du temps.
La sagesse brille sur les gemmes de mon quotidien
Mais elle semble avoir déserté les hommes de ce temps incertain
Ils semblent tous vouloir aimer leurs enfants
Mais les abandonnent à un monde froid et inhumain.
Chanter et griffer le papier semblent les seules outils pour les atteindre
Mais ils écoutent peu, pris dans la frénésie d’un monde électronique
Ainsi, dans le silence de l’immortalité j’attends
Que se réveille la conscience de l’Homme divin.
Ils sont solitaires ces jours de bêtise de l’Homme
La sagesse et la terre sont désertées
Nous attendons patiemment avec les larmes au cœur
Que les vents du nouveau monde viennent les secouer.
C’est bientôt maintenant; sera-t-il trop tard?
La maladie les guette à tous les tournants de la vie
Ainsi parle le Grand Esprit
Dans leurs corps il crie, vous vous éloignez de la vie!
Le soleil brille sur la neige aujourd’hui
Illuminant mille étoiles d’arcs-en-ciel
Éclairant d’un espoir nouveau
Ce jour d’attente du paradis promis.
Aigle Bleu, mercredi 18 février 2015, 9h41