The Visitor
Réalisation Thomas McCarthy 2007
Une histoire d’amitié émouvante et inattendue. Une rencontre surprenante entre un clandestin musicien et un professeur veuf et aigri.
Walter Vale est quasi dépressif, lors d’un petit voyage à NYC pour une conférence, sa routine va basculer.
C’est un choc avec l’autre monde, celui de la clandestinité, de la musique et de la bohème. Tarek Khalil est son négatif, joyeux et libre. Il va partager sa musique et sa façon de vivre avec Walter et plus rien ne sera comme avant.
Hélas la réalité va s’en mêler, Tarek est arrêté lors d’un contrôle policier et menacé d’expulsion vers son pays d’origine La Syrie.
Dès lors, Walter va vouloir aider son nouvel ami et sa compagne Zineb. Mouna Khalil, la mère de Tarek, restée sans nouvelle débarque à NYC pour soutenir son fils. Walter et Mouna vont apprendre à se connaître et Walter en tombera amoureux.
Richard Jenkins est Walter, il joue en toute sobriété et fait preuve d’une grande pudeur dans l’expression de ses sentiments.
Haaz Sleiman est un ange, il joue Tarek comme il respire et en toute légèreté.
Danai Gurira est Zineb, discrète et lumineuse.
Hiam Abbass est Mouna, elle est digne et renversante de beauté.
Une réalisation remarquable avec un scénario précieux sans fioritures ni blabla. Le drame des sans-papiers nous est conté version « America ».
Thomas McCarthy nous présente un film mélancolique et délicat.
Synopsis Télérama The Visitor : Professeur d’économie dans le Connecticut, Walter Vale, la soixantaine, a perdu son goût pour l’enseignement et mène une existence triste et routinière. Quand il est envoyé à Manhattan pour assister à une conférence, Walter constate qu’un jeune couple s’est installé dans l’appartement qu’il possède là-bas : victimes d’une escroquerie immobilière, Tarek, d’origine syrienne, et sa petite amie sénégalaise, Zainab, n’ont nulle part ailleurs où aller. D’abord réticent, Walter accepte d’héberger les deux jeunes gens. Touché par sa gentillesse, Tarek, musicien, lui apprend à jouer du djembé. Peu à peu, Walter retrouve une certaine joie de vivre au contact de ses colocataires…