231 – deux modeles de genese stellaire

Publié le 18 février 2015 par Jeanjacques

Les astrophysiciens dans leur quasi-totalité ont adopté le modèle de l’effondrement d’un nuage interstéllaire pour expliquer la genèse des étoiles. Nous voudrions montrer les insuffisances de ce modèle lorsqu’il s’agit d’analyser la formation simultanée de couples d’étoiles voire davantage.

 1 –LE MODELE STANDARD

a) Combinant spectroscopie et imagerie, l’analyse d’un échantillon de plus d’une centaine d’étoiles de même type que le Soleil a révélé que plus de la moitié d’entre elles ont un compagnon stellaire de masse inférieure. Cette proportion de systèmes multiples, très majoritairement binaires, est quasiment la même pour les étoiles semblables au Soleil (environ 60 pour cent sont membres de systèmes multiples) et pour les étoiles de plus faible masse (environ 40 pour cent).

Pourquoi une telle abondance de systèmes binaires? La vision cohérente de ces résultats suggérant un mécanisme universel de formation et d’évolution des systèmes binaires, indépendant de l’âge et des conditions locales de formation, est en réalité contredite par les résultats obtenus pour le nuage moléculaire du Taureau. Dans cette région de formation

stellaire, l’une des mieux étudiées, laquasi-totalité des étoiles sont des binaires : la proportion de systèmes multiples est supérieure à 80 pour cent.

b) L’origine de ces systèmes binaires se situe au cœur même du mécanisme de formation des étoiles. Initialement monolithique, le nuage moléculaire parental devient instable : il

S’effondre et se scinde alors en plusieurs fragments, dont chacun est une étoile putative. Les fragments protostellaires, confinés dans un espace réduit, interagissent : les moins massifs sont expulsés, et il ne subsiste finalement que deux protoétoiles, plus rarement trois ou quatre, liées entre elles par lagravité. Une étoile double, voire triple ou quadruple, est née.

COMMENTAIRES

Le modèle de fragmentation d’un nuage résulte de l’observation a posteriori de l’existence d’étoiles double. Et en effet, puisque le modèle de la genèse par effondrement est appliqué pour une étoile, il faut bien que celui-ci soit efficace pour des binaires. Imaginons un nuage massif en train de se densifier et dont le centre de plus en plus compact attire par gravitation la matière interstellaire. Comment donc pourrait donc se produire une fragmentation de ce nuage pour constituer une autre masse tout à la fois séparée ET restant liée par gravitation ? Car en effet, les étoiles des systèmes binaires demeurent gravitationnellement attachées et ceci depuis leur naissance simultanée. En astrophysique, dans de nombreux cas, la théorie relève.. de la théorie puisque aucune observation ne vient la justifier. Pour contourner cet obstacle on doit construire des modèles théoriques qu’il faut admettre comme complément de preuve. Mais, il est très difficile de justifier par un modèle physique cohérent la fragmentation d’un nuage interstellaire en deux ou plusieurs masses. Par ailleurs, on n’a jamais observé un nuage dense dans un état pré-stellaire mais à chaque fois l’étoile, environnée de son gaz, était déjà née.

L’AUTRE MODELE

Pour « donner à penser » et relativiser cette genèse standard donnée comme incontournable, nous pourrions présenter un alternative reposant sur la théorie de la substance de l’espace ou prématière.

Dans celle-ci, toute la matière est issue de la prématière et une onde de choc d’une énergie extrême est à l’origine de la naissance d’un, et la plupart du temps de plusieurs cœurs photoniques

Ce modèle explique bien que la naissance simultanée d’étoiles selon des valeurs de masse décroissantes qui dépendante de l’énergie de l’onde de choc créatrice. On peut se reporter à notre site pour en découvrir les mécanismes détaillés :

http://lesnouveauxprincipes.fr/cosmophysique/2-la-naissance-des-etoiles