- qu’il ne faudrait ni boire, ni manger, ni s’injecter par un quelconque moyen, plus de 25 grammes de sucre par jour. C'est la dose maximale de sucre ajouté que préconise l'OMS dans sa nouvelle campagne de prévention. Ça va être encore d’une simplicité extrême, cette petite histoire. Un yaourt aux fruits, pour info, vaut environ 18 grammes, c’est vous dire si ça file. Les sodas, à oublier, le chocolat, à proscrire, les gâteaux, ne plus y penser, bref, tout ce qui est sucré, à sucrer de son agenda, de ses placards, de sa cuisine. Le sucre, pas bon donc, pour la santé on l'a compris, est très vilain, savez-vous pourquoi ? Parce que c'est bon, qu'il a un côté enrobant très agréable au palais qu’on appelle la palatabilité, qui le rend si charmant, séduisant, mais aussi si dangereux, car si attirant. Alors, bien évidemment, il existe des solutions alternatives, et je vais vous les offrir. Soyez attentifs. Il faut faire autrement. Voilà. Parfois, on a une peur affolante que ce soit difficile, compliqué ou ardu, alors, qu’en fait, non, ça ne l’est pas.
- qu’hier, le procureur du procès du Carlton, Frédéric Fèvre, a requis. Seul le souteneur Dodo la Saumure est concerné par de la prison ferme. M. Fèvre a suggéré du sursis et des amendes pour les autres prévenus. Reste à savoir ce que Fred a requis pour la star, DSK, sans lequel le procès aurait eu beaucoup moins d’échos. Relaxe. Lundi déjà, les avocats de deux parties civiles avaient estimé que les charges pesant contre DSK, soupçonné de proxénétisme aggravé, n'étaient pas suffisantes pour réclamer réparation. Le procureur est allé dans le même sens. Tout ce petit monde a bien l’intime conviction que DSK savait que les participantes à ses parties fines étaient des prostituées, mais ça ne suffit pas. Il n’y a pas de preuves évidentes, sonnantes ou trébuchantes. C’est incontestable, mais non prouvé. Le juge l’avait dit dès les premiers jours, il ne s’agissait pas du procès de la morale, car là, il est coupable, notamment dans sa façon de parler des femmes. Alors, après sa relaxe, l’ex du FMI pourra aller se relaxer, ce qui nous reposera. Et il nous faudra trouver autre source de suspense insoutenable. Pour cela, il suffit de lire le prochain paragraphe. Parfois, on a une peur affolante que ce soit difficile, compliqué ou ardu, alors, qu’en fait, non, ça ne l’est pas.
- que la justice française carbure à plein régime. La cour d'appel de Paris a décidé mardi d'annuler l'arbitrage Tapie, celui de 2008, et elle va reprendre le dossier. Depuis le début ? Sûrement. Alors, reprenons l’historique. Le recours portait sur les 403 millions accordés à Bernard Tapie, en 2008 donc, pour solder un vieux litige avec le Crédit Lyonnais sur les opérations de vente d'Adidas en 1993 et 1994, pour lequel la cour d'appel de Paris avait attribué à Bernard Tapie et à ses liquidateurs 145 millions d'euros de dommages et intérêts, mais en 2005, car en 2006, la Cour de cassation avait annulé cette décision. Ce n’est qu’ensuite que l’arbitrage de 2008 a eu lieu, un arbitrage qui accordait 403 millions, donc et re-donc. Simplissime. Le mieux, pour qu’on en discute ensuite, c’est que je vous envoie photocopies de tout le dossier, chacun d’entre nous le lit tranquillement au coin du feu. Mais c’est un gros dossier, il faudra beaucoup de bûches. Ou alors, on alimente le feu avec les photocopies. D’une pierre deux coups. Une pierre, à feu, du coup. Parfois, on a une peur affolante que ce soit difficile, compliqué ou ardu, alors, qu’en fait, non, ça ne l’est pas.
mercredi 18 février 2015