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Maléfique

Publié le 17 février 2015 par Biancat @biancatsroom

malefiqueTemps de pluie un dimanche après-midi = après-midi canapé avec les Fripouilles avec au programme : Maléfique. Dans ce long métrage sorti en 2014, les studios Disney revisitent la Belle au Bois Dormant, avec dans le rôle-titre la sculpturale Angelina Jolie.

La Belle au Bois Dormant version vintage ne fait pas partie de mes Disney préférés : personnages très manichéens (à cette époque, il faut bien avouer que les méchants de Disney étaient juste méchants parce queeeeeeee !!!!), histoire simplette… Du coup, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec cette version filmée. Y allant sans trop d’a priori, la surprise a donc été très bonne, voire excellente.

Tout d’abord visuellement, le film est un enchantement. Les paysages féeriques de la Lande, les petits personnages de la forêt, la charmante chaumière au milieu des bois, même les trois petites fées marraines d’Aurore, tout est prétexte au ravissement. Même les scènes plus épiques sont impressionnantes et ne manquent pas de panache.

Par ailleurs, là où le dessin animé ne faisait pas vraiment dans la nuance, le film ne déçoit pas. On reboot et cette fois, c’est à travers les yeux de Maléfique que nous redécouvrons l’histoire. Maléfique, cette jeune fée pure et tendre, qui à la suite d’une ignoble trahison (ah, ces humains et leurs travers…), va devenir celle que l’on connaît. Même si je n’en ai jamais été très fan en tant qu’actrice, je dois admettre qu’Angelina Jolie incarne le personnage à la perfection. En plus d’être absolument sublime, elle délivre un jeu délicat et subtil, rendant l’évolution psychologique de Maléfique très crédible. Le personnage, certes charismatique dans le dessin animé mais peu travaillé, en devient poignant, et sa relation avec Aurore (douce Elle Fanning) tendre et attachante.

Enfin, ce qui fait également l’intérêt du film, c’est la lignée dans laquelle il s’inscrit : cette nouvelle tendance des histoires de princesses Disney où le prince n’est plus si charmant que ça et peut même faire figure de grand méchant. Et où les femmes, surtout, reprennent le pouvoir et le contrôle de leur destinée. La conclusion du film n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle d’une certaine Reine des Neiges (libéréééée… délivréééée, je… enfin vous voyez, quoi).

En résumé, si j’avais moins aimé les adaptations filmées de Blanche-Neige par exemple, j’ai été totalement emballée par cette nouvelle mouture de la Belle au Bois Dormant, qui conjugue avec brio éblouissement visuel et émotion, pour ravir notre âme d’enfant :)


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