les bouquets de la honte, la complicité du terrorisme
Lundi après-midi, à Copenhague, des dizaines de bouquets de fleurs et des bougies ont été déposés, à l’endroit où il a été abattu dans le quartier de Norrebro, par des gens pour qui l’acte de Omar El-Hussein, le lâche assassin des attentats de samedi, est héroïque.
Il se désignait comme un résistant, un militant pour libérer la Palestine. Pour moi son acte odieux amène les médias européens à condamner la résistance palestinienne dans son ensemble. Sa haine, son irresponsabilté sont aussi des coups portés en direction d’hommes et de femmes qui sont en lutte pour une reconnaissance…
Ne pas le condamner, fleurir le lieu où il a été justement abattu est une condamnation de la résistance palestinienne… Le silence désignera inévitablement le chemin d el’amalgame.
Aujourd’hui est inquiétant ce peu d’empressement de certains à condamner, à nommer la barbarie, à entretenir ce que je désigne comme étant une passivité complice.
L’attitude démoniaque de ces individus nés dans les tréfonds de la démocratie démontre que Bertolt Brecht avait raison : « Ne vous réjouissez pas de la défaite du monstre car, à travers le monde qui l’installa puis le stoppa, la putain qui l’a engendré est de nouveau en chaleur ».