Test – The Legend of Zelda : Majora’s Mask 3D

Publié le 17 février 2015 par Repostit @S2PMag

La suite d’Ocarina of Time, Majora’s Mask se paye un lifting qui, comme par enchantement, déboule en même temps que la mise à jour de la 3DS avec la New 3DS. Sombre, avec son gameplay un peu plus rigide que les autres Zelda, Majora’s Mask 3D joue, une fois de plus, de la corde du fan service, en nous servant une version remaniée d’un titre sorti il y a 15 ans sur Nintendo 64. Forcément, si la version 3DS d’Ocarina of Time s’était bien vendue, il ne devrait pas y avoir de raison qu’un remake de sa suite n’obtienne pas le même score dans les charts…

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Same Mojo, play again !

Nous revoilà sous les traits de Link, parés à sauver le monde, ou plutôt Termina, menacé par la chute de la lune. Manque de pot, Link s’est fait voler son ocarina, qu’il faudra prestement récupérer, tout comme différents masques magiques pour éviter le pire. Le tout en une quête aussi bien remplie que stressante, puisque se déroulant sur seulement 72 heures symboliques, tandis que Link effectuera une bonne partie de l’aventure sous la forme d’un habitant du peuple Mojo, la faute à ce foutu lutin, celui-là même qui lui a raflé son ocarina…

Forcément, si vous avez déjà parcouru Majora’s Mask sur Nintendo 64, vous vous demandez si le titre vaut la peine d’être reconduit tant d’années plus tard. N’allons pas par quatre chemins, la réponse est définitivement affirmative. Avec Grezzo aux manettes, le studio également présent pour la réalisation d’Ocarina of Time, Majora’s Mask a droit à plus qu’à un simple coup de vernis visuel ajouté à la gestion de la 3D stéréoscopique de la (New) 3DS. D’autres ajouts, comme la gestion du gyroscope permettant une visée plus précise et ergonomique s’invitent à bord de cette version. On dénote que les caméras sont mieux gérées via le pad circulaire Pro, ou, pour ceux qui ont craqué pour la New 3DS, via son stick dédié. L’ensemble est plus fluide, avec une mention spéciale pour les textes, qui s’affichent très rapidement. L’écran tactile est quant à lui mis parfaitement à contribution, affichant les raccourcis et informations de jeu, tout comme les cartes dans lesquelles on peut zoomer. Et comme Majora’s Mask est une course contre la montre, le Journal des Bombers indique l’ensemble des quêtes et les horaires relatifs aux emplois du temps minutés des 3 jours qui précèdent l’inexorable menace. On y a même droit à un système de rappel, fonctionnant comme une alarme, histoire de ne rien manquer. Du coup, l’aventure devient un peu moins stressante, mais comme les rendez-vous avec les personnages, tout comme l’obligation d’être présent en un lieu donné à une heure précise sont des éléments essentiels du titre, l’approche n’en est que plus agréable. En parlant de confort, contrairement à la version N64, celle dédiée à la 3DS rajoute des points de sauvegarde, et il n’est plus obligatoire d’avoir quitté la forme de peste Mojo pour interagir avec les statues de hibou. De même, la téléportation est plus rapidement disponible, le blasto-bulle du Mojo n’éclate plus quand il atteint son niveau maximum et le chant du temps accéléré autorise maintenant d’avancer dans le temps librement jusqu’à l’heure exacte souhaitée. Pour autant, cette simplification de la gestion globale du jeu est contrebalancée par les combats avec les boss, un peu plus difficiles. Enfin, pour ceux qui peineraient sur certains passages, tout comme dans la version 3DS d’Ocarina of Time, les pierres sheikahs font leur apparition. Ces dernières permettent d’obtenir des indices, mais restent totalement facultatives dans l’avancement global.

À faire ou refaire, pour sûr !

Plus accessible, optimisé tant visuellement que dans son ergonomie, Majora’s Mask en ressort magnifié sur 3DS. Tant les nouveaux venus que ceux qui avaient gouté à la version N64 seront ravis de se lancer dans cette aventure sombre sous les traits de Link, ou d’une de ses transformations, puisque les masques principaux, Mojo, Goron et Zora lui confèrent toujours des capacités particulières. Et comme dans la version initiale du titre, Link ne pourra, dans un premier temps, que compter sur son ocarina pour revenir à l’aube du premier jour. Et ce, toujours en perdant au passage, la plupart des objets récoltés et tout l’argent emmagasiné. Mais comme les partitions, les masques et objets clés sont conservés, le retour à la case départ se transforme, finalement, en nouvel essai nous rapprochant toujours plus du but. Pour autant, si terminer le titre n’est pas si compliqué, parvenir à le compléter dans son intégralité avec toutes les quêtes annexes est une autre histoire. À vous de récupérer les 24 masques et peut-être, compléter la plus difficile des quêtes, donnant accès à l’ultime transformation…

 Type :  Action-Aventure / Heroïc-Fantasy

 Editeur :  Nintendo

 Age/Pegi :   3+

 Sortie :  13.02.2015

 Multi-joueurs : Non

 Plates-formes :  3DS, New 3DS

 Testé sur :  New 3DS






  • Réalisation globale
  • Combats
  • Musique
  • Une nouvelle quête…
  • Un peu plus facile que l’original
  • Répétitif par moments (l’impression de tourner en rond…)

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Test – The Legend of Zelda : Majora’s Mask 3D La suite d’Ocarina of Time, Majora’s Mask se paye un lifting qui, comme par enchantement, déboule en même temps que la mise à jour de la 3DS avec la New 3DS. Sombre, avec son gameplay un peu plus rigide que les autres Zelda, Majora’s Mask 3D joue, une fois de plus, de la corde du fan service, en nous servant une version remaniée d’un titre sorti il y a 15 ans sur Nintendo 64. Forcément, si la version 3DS d’Ocarina of Time s’était bien vendue, il ne devrait pas y avoir de raison qu’un remake de sa suite n’obtienne pas le…

Notation

A mon avis... - 8
80

8

Bas les masques!

Résumé : Une superbe réédition de ce classique de l'univers des Zelda, parfaitement pensée pour la 3DS.

Note de l'utilisateur 4.46 ( 15 votes) 8