M.Poutine dit : il y a danger d'une vague terroriste, unissons-nous. On ne l'écoute pas. C'est le 11 septembre. Bande de nazes, pense-t-il. Sur ce, en représailles, les Américains envahissent l'Iraq. Bande d'hypocrites. Et de nazes : incapables de placer sur les lieux les preuves qui auraient justifié leur intervention.
Je me demande si l'incompréhension russo-américaine ne se modélise pas ainsi :
- Pour les Américains, la Russie ne compte plus. M.Poutine peut dire ce qu'il veut, on ne l'entendra pas.
- M.Poutine n'a pas compris qu'il n'est plus possible de traiter sur un pied d'égalité avec les USA. Il n'a pas le poids économique suffisant, et de loin. Demain il pèsera moins que le Nigeria et ses centaines de millions d'habitants. Il n'a pas compris, non plus, que les USA ne sont pas fondamentalement mauvais. Ils agissent selon la maxime que tout ce qui n'est pas interdit est permis. Malheureusement, faute de contre-poids à leur taille, plus rien ne leur est interdit. D'où quelques erreurs. Mais l'Américain est pragmatique. Il ne persévère pas dans l'erreur. Et il pardonne vite aux autres les dommages collatéraux qu'il leur a occasionnés.