Nous devons être nombreux à partager ce constat s’agissant de Roland Dumas. Ce n’est pas la première fois que l’ancien président du conseil constitutionnel sort des énormités et fait preuve d’un jugement déplorable. Avec son compère Vergès, ils se sont amusés à faire les guignols sur les plateaux TV, croyant se montrer insolents alors qu’ils n’étaient que grotesques. Maintenant que Vergès est passé de vie à trépas, Roland Dumas continue ses pitreries déplorables. Dumas c’est pourtant l’homme de l’affaire Elf, c’est l’homme aux bottines sur mesure à des prix astronomiques, c’est l’homme méprisant les femmes notamment Christine Devier-Joncours (La putain de la République) mais il est surtout celui qui a fait fi des textes régissant l’élection du président de la République en proclamant élu Jacques Chirac alors que ce dernier avait explosé le plafond des dépenses autorisées ! C’est aussi celui qui aurait dû invalider les comptes d’Edouard Balladur, l’homme aux espèces d’origine inconnue ! Poussé à la démission de la présidence du Conseil constitutionnel, Roland Dumas a permis à Yves Guéna de lui succéder privant ainsi la gauche d’une voix importante au sein de l’instance suprême !
Roland Dumas assure qu’il est toujours membre du Parti socialiste. Si c’est vrai c’est parce que son adhésion se renouvelle par tacite reconduction et parce que les instances disciplinaires regardent ailleurs. Dumas n’a plus rien de socialiste. L’a-t-il jamais été ? Le comportement exemplaire de son père pendant la seconde guerre mondiale et l’amitié que lui portait François Mitterrand valent-ils brevets d’homme de gauche ? Même si son livre s’intitule « politiquement incorrect », Roland Dumas demeure avant tout un intrigant sans influence. Mais bon sang, qu’il se taise.
(1) « Le père [de M. Valls] était un républicain espagnol formidable, c'était un bon peintre, il est resté en France, il a toujours refusé de revenir en Espagne du temps de Franco. Cela signifie quelque chose pour moi. Lui a pris le point de vue contraire. C'est sa vie, ça le regarde. » Citation de Roland Dumas ce matin.