Entendu ce matin sur Inter (je résume) : les syndicats enseignants cessent tout mouvement de protestation en raison des examens ; les revendications reprendront en septembre. Je l’ai lu aussi de-ci de-là dans la presse.
Petite mise au point (avec heures de colle associées, parce-que marre !) : l’intersyndicale en lutte contre les suppressions de postes et les réformes en cours n’est parvenue à aucun accord quant à la poursuite ou non du mouvement et des grèves. Seuls L’UNSA (qui représente à peine plus de 7% des enseignants du secondaire) et le SGEN se sont prononcés pour un arrêt le temps des examens et des congés d’été. Or, l’UNSA s’est permis de dire (ou on lui a fait dire, allez savoir !) que tous les syndicats, d’un commun accord, suspendaient le mouvement. C’est faux, tout simplement, parce-qu’on n’a rien obtenu, les postes et les classes sont toujours supprimés (à quelques ridicules exceptions locales près) alors que le nombre d’élèves se maintient, les options sont toujours menacées (et à terme, des heures d’enseignements obligatoires aujourd’hui, qui le seront moins demain), tout comme le droit de grève dans le premier degré. Baisser les bras avant l’été, c’est le meilleur moyen de se faire entuber. Je suis odieusement grossière ? c’est vrai. Mais après ce que j’ai entendu ce matin, il est clair que je ne suis pas la seule !