- 1 frégate multi-missions Fremm, fabriquée par DCNS ;
- des missiles air-air Mica et de croisière Scalp produits par MBDA.
- des missiles air-sol 2ASM de la Sagem
- des systèmes de leurre pour les Rafales produits par Lacroix.
Le montant total des contrats est de 5,2 milliards d’euros alors que l’Égypte est en faillite et est déjà contrainte de solliciter de l’aide extérieure pour parvenir à nourrir sa population. La première moitié de cette somme sera versée au départ, tandis que la seconde moitié sera empruntée auprès des banques françaises et garantie par l’État français.
La presse française s’étonne de la rapidité avec laquelle ces contrats ont été conclus. Elle salue la qualité exceptionnelle des Rafales pour mieux taire les raisons de ce marché.
En réalité, les États-Unis ont décidé de créer un Pacte militaire régional, sous l’autorité d’Israël, incluant les régimes sionistes musulmans (notamment la Jordanie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis), de manière à garantir la sécurité de la colonie juive de Palestine après le déplacement des troupes états-uniennes vers l’Extrême-Orient [1]. Mais il est hors de question que le général al-Sissi, qui a fait campagne sous les auspices de feu le président Nasser, y fasse adhérer l’Égypte. Washington a donc confié à Riyad le soin de stabiliser le pays du Nil de manière à l’empêcher de rejoindre son allié historique, la Syrie. La commande égyptienne sera donc intégralement payée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis et sa livraison s’étalera sur au moins deux ans. Le choix des Rafales s’explique par le fait que l’Égypte ne pouvait accepter de matériel états-unien et que la France est le seul membre de l’Otan à avoir conservé son industrie de défense aéronautique à haut niveau, tous les autres l’ayant abandonnée dans l’espoir de participer au F-35 états-unien.
Depuis 30 ans, les États-Unis ont dissuadés tous les acheteurs potentiels du Rafale de l’acquérir. La négociation d’un important contrat avec l’Inde a été interrompue après que la France a refusé de livrer à la Russie des Mistrals qu’elle avait commandés et payés.
Jusqu’ici, la France considérait le général al-Sissi comme un dictateur qui réprime les Frères musulmans qu’elle soutient pour sa part en Libye, en Syrie et en Turquie. Cependant, l’Arabie saoudite et les Émirats, qui ont aussi été menacés par des tentatives de coups d’État des Frères musulmans, se sont rapprochés de l’Égypte précisément pour les combattre.
Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, a signé le 16 février 2015 au Caire cinq contrats d’achat d’armement avec la France portant sur :
Source : VoltaireNet