Les chercheurs des NCCIH/ NCHS/NIH (US National Center for Complementary and Integrative Health et National Center for Health Statistics) sont à l’origine de cette grande enquête représentative effectuée auprès de dizaines de milliers d’Américains interrogés sur leur histoire de santé. Cette année, l’enquête a exploré les tendances au recours à certaines pratiques alternatives, dont le yoga, le massage, la méditation ou encore d’autres techniques de relaxation.
Les données de l’enquête montrent non seulement l’engouement pour certaines approches comme le yoga ou la méditation, mais suggèrent aussi que les usagers restent attentifs à la preuve médicale et utilisent les données scientifiques, sur les bénéfices de ces pratiques, pour éclairer leurs décisions.
Le Dr Josephine P. Briggs, directeur du NCCIH ajoute qu’il est donc important pour les autorités de santé d’étudier rigoureusement ces approches complémentaires et d’apporter des informations fiables aux usagers de santé.
Ainsi, aux seuls Etats-Unis, l’engouement se traduit par ces chiffres :
· Près de 20 millions d’adultes et 1,9 millions d’enfants ont subi une manipulation chiropratique ou l’ostéopathie,
· près de 18 millions d’adultes et 927.000 enfants ont pratiqué la méditation !
L’enquête montre que la pratique est » familiale « , les enfants dont les parents optent pour une telle approche sont plus susceptibles de la pratiquer aussi.
Des usagers restent attentifs à la preuve médicale : Les taux élevés de pratique sont également liés à un nombre croissant de recherches démontrant les bénéfices pour la santé et la qualité de vie de certaines pratiques, de l’esprit comme du corps. En particulier, le yoga, les massages, et la méditation pour mieux gérer la douleur et le stress. Et l’accès à ces pratiques a suivi, des clubs de plus en plus nombreux proposant des sessions de formation à ces pratiques.
Enfin, les patients ont bien compris le bénéfice de ces pratiques à améliorer de multiples symptômes, qui ne sont pas toujours bien traités par des médicaments et d’autres traitements plus conventionnels.
Source : NIH Use of complementary health approaches in the United States