Critiques Séries : Bella and the Bulldogs. Saison 1. Pilot.

Publié le 15 février 2015 par Delromainzika @cabreakingnews

Bella and the Bulldogs // Saison 1. Episodes 1 et 2. Pilot (Part 1 & Part 2).


Nickelodeon est connue pour ses séries pour adolescents, comme Disney Channel. Ce n’est pas forcément le genre de séries que j’ai envie de suivre chaque semaine et pourtant, j’ai voulu découvrir à quoi pouvait bien ressembler Bella and the Bulldogs. Le pitch de cette série avait l’air ridicule mais j’étais curieux de voir à quoi cela pouvait ressembler. Je n’en attendais donc pas grand chose histoire de ne pas être déçu et le résultat est assez médiocre. Car si je ne vais pas aller au delà de ces deux premiers épisodes et qu’il y a quelques scènes assez sympathiques pour une série de cet acabit là, ce qui m’a le plus ennuyé ce sont les rires enregistrés qu’il y a derrière. Sur un épisode de 42 minutes cela aurait pu passer mais sur deux épisodes, je me suis rendu compte que c’est ce qui allait me donner envie de zapper les futurs épisodes de la série. Car je n’ai pas envie de voir une série aussi ringarde. ABC Family a finalement ringardisée avec Pretty Little Liars notamment les séries de Disney Channel et Nickelodeon. Ici destinées à un public beaucoup plus jeunes, la façon de faire de la série manque cruellement de modernité.

La vie de Bella, pom-pom girl, prend une tournure inattendue lorsqu'elle devient le nouveau quarterback des Bulldogs de son lycée.

Créée par Gabriel Garza (Les Pingouins de Madagascar) et Jonathan Butler (Fanboy & Chum Chum), ces deux là connaissent bien l’humour que les jeunes adolescents vont avoir envie de voir dans une série de cet acabit. Quand on regarde cette série de plus prêt, on se rend compte de la vacuité de l’histoire et du manque cruel de surprises. Car si la base même prouvait qu’une comédie de cette chaîne aurait pu me plaire, le tout devient très rapidement répétitif et ennuyeux. Je pense qu’une partie de ma déception vient du fait que cette série ne m’est pas destinée mais j’aurais pensé justement que l’âge que j’ai ne serait pas un obstacle pour avoir envie d’aller au delà de ces deux premiers épisodes. Bella Dawson, notre héroïne, se transforme donc en boule d’énergie sensée intervenir à longueur de temps dans l’épisode. Si sa place n’est pas à refaire dans la série, elle démontre surtout que finalement elle étouffe d’autres personnages quand certains, anecdotiques, finissent par devenir à la longue de très mauvais running gag. Je pense par exemple à Newt et sa vilaine moustache.

Cela aurait pu être drôle une fois par ci et une fois par là sauf que j’ai l’impression que c’est tout le temps comme ça et sincèrement, les surprises auraient probablement été intéressantes. Brec Brassinger (Haunted Hathaways, sur laquelle a travaillé Jonathan Butler, co-créateur de Bella and the Bulldogs) incarne alors le rôle principal de cette série avec un manque cruel de talent mais on énergie communicative aide finalement le téléspectateur à y voir une actrice gentille comme tout qui mérite bien qu’on l’applaudisse. Bella and the Bulldogs ne réinvente donc rien dans le registre de la série pour adolescent(e)s malgré une volonté de faire de la série féministe. Les séries pour adultes mettent de plus en plus en avant des héroïnes dans des professions qui étaient souvent données à des héros. Pour le coup, Bella and the Bulldogs aurait pu être une série plus ambitieuse et subtile, surtout pour des téléspectateurs différents. Nickelodeon n’a pas nécessairement brillé avec cette série non plus, preuve peut-être qu’ils ont besoin de faire des choses différentes comme ils ont déjà pu le faire sur Nick@Nite avec des comédies comme Instant Mom et See Dad Run, certes très classiques et déjà vu mais autres que des Bella and the Bulldogs.

Note : 3.5/10. En bref, cela aurait été intéressant de faire une série de ce genre là, surtout sur un tel format, sans ces horribles rires enregistrés.