Éditions de Noyelles
533 pages
23 décembre 1980, le vol Istanbul-Paris s’écrase dans le Jura, sur le Mont Terrible.
168 morts, un seul survivant: une petite fille d’environ 3 mois. Problème: A bord, il y avait deux couples accompagnés de leur bébé de 3 mois. A quels grands-parents va-t-on rendre l’enfant? Les riches de Carville ou les pauvres Vitral?
A cette époque où les tests ADN relèvent de la science-fiction, c’est la justice qui tranchera.
Le jour de ses 18 ans, Lylie – contraction de Lyse-Rose (de Carville) et d’Emilie (Vitral) – reçoit un carnet retraçant l’enquête complète d’un détective payé grassement pendant 18 ans par les de Carville pour trouver la moindre preuve de son identité. Sur fond de ces 18 ans d’enquête, c’est une nouvelle recherche de vérité qui débute, pour laquelle les Vitral et les de Carville vont même finir par s’allier.
Un bon roman qui se penche beaucoup sur le vécu et le ressenti des familles, sur la base de leurs observations, soupçons et certitudes naissantes vis-à-vis de Lylie. De ses pensées à elle, il n’en est pas trop question, par contre.
C’est une recherche de vérité par son entourage, un peu caricaturé entre les méchants riches et les gentils pauvres, pas une recherche d’identité de la part de la principale intéressée.
Mais c’est bien ficelé et le dénouement, la solution qui n’arrive qu’à la toute fin, est, somme toute, logique, bien qu’inattendue.
Une bonne lecture-détente.
Et une participation de plus au Challenge 1 pavé par mois, organisé par Bianca, du Blog Des livres, des livres