Si cette expérience est sa première véritable mission humanitaire, Jean-Charles a déjà bien roulé sa bosse. Pendant sa formation d’ingénieur en agriculture à l’ESITPA à Rouen, complétée par une spécialisation en « agronomie tropicale, développement rural, économie et politiques publiques » au CNEARC (aujourd’hui Supagro/IRC) à Montpellier, il avait déjà passé presque un an et demi en stage sur le terrain, au Sénégal, au Ghana puis à Madagascar, à chaque fois en brousse et en autonomie quasi-totale.
Ces expériences l’ont conforté dans son engagement et sa passion du terrain. Il ne se reconnaissait pas dans le système agroalimentaire occidental, davantage axé sur la productivité que sur les besoins primaires des populations. Convaincu que l’amélioration des conditions de vie dans les pays du Sud peut également bénéficier aux pays du Nord, il a trouvé sa place dans le monde des ONG.
Une fois ses diplômes en poche, Jean-Charles a choisi Première Urgence pour sa première mission professionnelle. Il savait que « PU » donnait sa chance aux « premières missions » ayant une formation technique solide et une première expérience terrain significative. Et le Tchad l’attirait particulièrement par son contexte et par la diversité des programmes.
Depuis un an, il a mis en œuvre, avec son équipe de 50 personnels locaux, des projets de relance agricole, de reboisement et d’élevage à destination des réfugiés soudanais et des populations hôtes et déplacées de la zone d’Hadjar Hadid., Est du Tchad, zone frontalière du Soudan. Il a particulièrement apprécié l’autonomie dont il a bénéficié sur le terrain pour mettre en place au mieux ses programmes. Le défi était pour lui de pouvoir utiliser les outils de sa formation, relevant davantage du développement, dans un contexte de post-urgence plus contraignant, en terme de calendrier notamment. On peut dire que le pari a été relevé.
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