Car c'est bien la montagne à la fois effrayante (guerrière dit même un critique avec ses canons à neige, ses engins d'entretien des pistes, la dynamite pour déclencher les avalanches, les bruits inquiétants des remontées mécaniques) et hostile (le froid, le brouillard alternant avec une lumière aveuglante) qui est au centre du film. Ce côté angoissant est encore accentué au retour des pistes par une description très méthodique (excessivement prosaïque dans la salle de bains ) dans un hébergement luxueux de type « cellule familiale » propice aux affrontements et où les vacances ne sont guère synonymes d'épanouissement personnel. Le tout est un film froid (bien sûr), qui se veut une réflexion sur la place de l'homme dans la cellule familiale (au figuré cette fois) et dont la lenteur incite à rester de glace en spectateur immobile (même si c'est beau et on ressent vraiment sous ses pieds-non sous les skis- le crissement de la neige particulièrement dans la poudreuse, lors du premier virage face à l'immensité on s'y croirait!)
Car c'est bien la montagne à la fois effrayante (guerrière dit même un critique avec ses canons à neige, ses engins d'entretien des pistes, la dynamite pour déclencher les avalanches, les bruits inquiétants des remontées mécaniques) et hostile (le froid, le brouillard alternant avec une lumière aveuglante) qui est au centre du film. Ce côté angoissant est encore accentué au retour des pistes par une description très méthodique (excessivement prosaïque dans la salle de bains ) dans un hébergement luxueux de type « cellule familiale » propice aux affrontements et où les vacances ne sont guère synonymes d'épanouissement personnel. Le tout est un film froid (bien sûr), qui se veut une réflexion sur la place de l'homme dans la cellule familiale (au figuré cette fois) et dont la lenteur incite à rester de glace en spectateur immobile (même si c'est beau et on ressent vraiment sous ses pieds-non sous les skis- le crissement de la neige particulièrement dans la poudreuse, lors du premier virage face à l'immensité on s'y croirait!)