Du coup, on me propose de voir John Wick, en plus film d’action avec des combats, Keanu qui fait des ronds de jambes faisant valser au passage quelques pré-molaires, je prends (il y a un léger je-ne-sais-quoi de Matrix et à force de me lire, vous n’êtes plus sans savoir que je voue un culte à cette trilogie… Tout s’explique).
Parlons point négatifs :
C’est super convenu et super facile. Le scénario ne casse pas trois pattes à un Agent Smith, on se doute évidemment de ce qu’il va se passer longtemps à l’avance. J’ai eu un peu de mal à croire à la méchanceté du personnage d’Alfie Allen (vous savez, Theon Greyjoy dans Game of Thrones), qui faisait plutôt fils niais, comme quoi avoir un papa mafieux n’est pas synonyme de finesse d’esprit. Je me suis surprise à m’ennuyer parfois.
Les bons côtés du film sont dans l’aspect visuel, la fluidité des mouvements et de réalisation qui font que l’on arrive à se repérer dans l’espace en identifiant qui se fait tuer et qui se fait refaire le portrait. Des séquences aussi très graphiques et colorées sur fond de bande originale recherchée. L’action est claire, nette, précise, tranchée qui pousse à faire quelques rapprochements avec les jeux vidéo. Sans oublier cette pointe de sensibilité qui déclenche toute l’action, parce que oui, John Wick n’a pas qu’un bon niveau en gym et ars martiaux, c’est aussi un cœur qui bat.
John Wick montre que Keanu Reeves est encore très en forme (en plus d’être toujours charismatique) et très souple. Le film se regarde avec beaucoup de plaisir, mais laisse le cerveau au repos. Pas très grave.
Bonus :
- Commentaires audio
- Faut pas faire ch*#% John Wick : Les sessions d’entrainement de Keanu Reeves (pilotage, tirs, arts martiaux), travail intense sur les chorégraphies avec les cascadeurs. On découvre que l’acteur a maîtrisé entièrement son film, réalisant toutes les cascades. Comment l’équipe a transformé Keanu Reeves en super pro du ju-jitsu et du judo.
- La cavalerie arrive : construction du film, depuis le choix des réalisateurs jusqu’à celui du casting.
- Deux hommes, un destin : le chemin parcouru par les deux réalisateurs, David Leitch et Chad Stahelski, depuis leur début en tant que cascadeurs, puis chorégraphes, jusqu’à être réalisateurs en seconde équipe pour finir avec leur premier film qu’est John Wick.
- Le code de conduite des tueurs : contraste sur la réalité de John Wick et le monde des tueurs, choix des décors et des codes couleurs
- Le red circle : configuration du lieu, synergie, ambiance
- La face obscure de New York : transformer la ville pour faire ressortir le coté graphique, mise en avant du classique, des jeux de lumière propres à la ville
- Bandes-annonces : Horns, Balade entre les tombes, Locke, Sin City J’ai tué pour elle
- Internet
Sortie en vidéo le 04 mars