Dans le 12, après s’être débarrassés des cannibales, les derniers survivants découvrent qu’ils ne sont pas si seuls que ça. Toute une communauté existe et vit, entourée de murs, dans un petit quartier tranquille. Sont-ils dangereux ? Ou bien est-ce le groupe de Rick qui pourrait poser problème ?
J’essaye de ne pas trop en dévoiler en résumant ces deux volumes, même si on se doute de beaucoup de choses et que l’on est jamais à l’abri de pertes humaines. Mais c’est tellement difficile de ne pas s’attacher aux personnages.
La question de l’humanité a trouvé réponse dans le volume 11. Si une très forte solidarité s’est installée au sein du groupe dirigé par Rick, il n’en va pas de même envers ceux qui s’approchent d’eux ou qui tentent d’en faire partie. Si auparavant ils se posaient la question : eux ou moi ? Le moi a remporté la mise lors de la rencontre avec les cannibales. Cela ne rend tous ces personnages que plus forts, même si un retour en arrière serait difficile.
Mon billet pour les volumes précédents : ici.
KIRKMAN R. & ADLARD C., Walking dead 11, Les chasseurs et 12, Un monde parfait, Delcourt, 2013