Les petites marques jouent de plus en plus la carte de la communauté (virtuelle). C’est un moyen efficace et pas cher pour se faire connaitre. Elle prend généralement sa source d’un groupe de potes puis grossit prend forme et se structure sur les réseaux sociaux. Un vivier inespéré pour « recruter » des « ambassadeurs » convaincus, autour d’une philosophie de vie, d’un idéal, in fine d’un univers de marque.
Un exemple qui me vient à l’esprit : Le Slip Français. D’ailleurs, les affaires marchent tellement bien que cette petite marque de lingerie voit Outre-Atlantique (à lire ici). Et pour y arriver, la marque met une nouvelle fois à contribution sa communauté… Je me souviens encore de ma rencontre avec Guillaume, PDG du Slip Français. Une success story à la française!
La communauté, c’est aussi le parti pris du fondateur de la marque de vêtement BRICKTOWN. Mais ici, on parle d’une communauté « en chair et en os ». A 25 ans, Samuel David rêve d’un monde moins hyper-connecté, où l’on se retrouve, on échange, que l’on soit timide ou maladroit. « Je cherche la rencontre« , m’expliquait-il hier soir lors de sa soirée [communautaire] de lancement de sa marque. « Quand tu croises quelqu’un qui porte un vêtement Bricktown, et bien tu sais que tu peux venir lui parler. Parce qu’il fait partie de ta communauté! ».
Samuel David, le Créateur de Rencontre
Mais quelle est la signification de BRICKTOWN? Dans cet imaginaire, Samuel me raconte « qu’on est tous des petites briques« . Et de rajouter: « Ensemble, avec ce ciment qui nous lie, nous sommes une ville« . Le graphisme interpellera forcement la génération geek ! Le mec a été au bout du concept, pas mal.
Baigné dans le milieu artistique et lui-même musicien, il imagine et créé – sur une collection de vêtements (hommes et femmes) – des picsArt, pour rappeler que c’est aussi la première forme sur ordinateur qu’on a pu voir sur les jeux vidéos, jadis!
Samuel, s’adresse à une génération de geek, qu’il souhaite reconnecter avec le monde, les gens « en chair et en os »…
Prix vente conso: 10 €
Et il y en a des modèles de picsart, dans la tendance « 5 fruits et légumes par jour« . Hamburger, hot dog et clope s’entremêlent dans cette collection fruitée. Samuel utilise les dernières technologies pour apposer ses picsart sur des matières de vêtement 100% coton bio.
Verdict? Si je trouve le concept sympathique, sur les modèles en gris, je trouve que certaines couleurs de picsart ne ressortent pas assez… Optez plutôt pour les sweat-shirts et hoodies en blanc. Je « croque » pour le sweat Donut, qui n’existe pas en blanc :(!
J’oubliais… Samuel organisera de plus en plus de soirées « Bricktown » pour rassembler sa communauté avec des avantages et offres privilégiées.
Bref, il veut donner du kiff au gens! Pour cette raison, je l’encourage et souhaite longue vie à sa petite marque … communautaire.
> Sur le web: www.bricktownworld.com