Depuis le début de l'épidémie, la maladie a touché 22 894 personnes dans neuf pays et fait 9177 morts. Tous les décès, sauf 15, sont intervenus dans les trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus affectés par le virus.
Au 8 février, 144 nouveaux cas ont été confirmés en l'espace d'une semaine, contre 124 nouveaux cas rapportés la semaine précédente.
La hausse a été particulièrement prononcée en Guinée, avec 65 nouveaux cas confirmés, contre 39 une semaine auparavant, a indiqué l'OMS, précisant qu'il s'agit de la plus forte hausse hebdomadaire depuis le début de l'année.
La progression de la maladie a cependant ralenti en Sierra Leone, avec 74 nouveaux cas confirmés, contre 80 la semaine précédente, ainsi qu'au Liberia, avec 3 nouveaux cas, contre 5 une semaine plus tôt.
«Ce pic dans le nombre de cas en Guinée et la transmission répandue qui continue en Sierra Leone soulignent les défis considérables qui doivent encore être surmontés pour parvenir à un nombre de cas zéro,» a prévenu l'OMS.
En Guinée, cette nouvelle augmentation vient principalement de la capitale, avec 21 cas confirmés à Conakry, et de la préfecture de Forécariah, également située à l'Ouest du pays.
Cette recrudescence de la maladie en Guinée intervient alors que les États-Unis ont commencé à retirer leurs soldats engagés en Afrique de l'Ouest.
Au moins un incident au niveau de la sécurité a été répertorié dans près d'un tiers des préfectures touchées par le virus, a quantifié l'organisation sise à Genève.
Au total, 34 inhumations non sécurisées ont été rapportées, bien que l'OMS et les organisations internationales se soient mobilisés pour encadrer les rites funéraires qui sont un des vecteurs de propagation du virus.
De plus, 7 nouveaux cas ont été confirmés dans la région de Lola, à la frontière avec la Côte d'Ivoire, où une équipe a été déployée pour évaluer les préparatifs.
Alors que la communauté internationale s'est mobilisée pour lutter contre l'épidémie, la baisse du nombre de nouveaux cas sur le début de l'année avait fait naître un certain optimisme.
Mercredi, la Croix-Rouge de Guinée a lancé un «appel pressant» aux populations à arrêter les violences contre ses équipes impliquées dans la lutte contre l'épidémie.
Source: LaPresse