La menthe

Par Sarhanne

Parmi toutes les petites revenantes, une de mes préférées est la menthe.


En cuisine :

Elle est délicieuse dans nos plats : nems, taboulé, soupes glacées, salades, desserts au chocolat…et dans nos digestifs.
Sauce à la menthe : (idéale pour l’agneau, passe très bien avec du bœuf, de la volaille, des œufs ou des légumes)
Ecraser 100g de menthe dans un mortier avec 45g de sucre. Mettre dans une casserole 1/8ème de litre de vinaigre, 6c. à soue d’eau, 2c à café de jus de citron et 45g de sucre ; porter à ébullition et laisser bouillir jusqu’à ce que le mélange soit translucide, ajouter la menthe, saler et laisser refroidir.

En phytothérapie :

On dit tout d’abord que la menthe est à proscrire quand on prend un traitement homéopathique ou en association avec d’autres plantes, elle en atténuerait fortement les effets. J’ai lu à ce sujet que ce n’est pas exactement vrai, il suffit de ne pas prendre les deux en même temps mais à différents moments de la journée. A vous de voir selon vos sensations…
La menthe peut se consommer en infusions ou sous forme d’huile essentielle (pas pour les enfants de moins de 5ans).
Elles est utile pour assainir l’haleine.
Elle permet de rester éveiller en voiture si vous en mettez sur un mouchoir que vous glissez dans la ventilation.
Elle lutte contre la fatigue nerveuse et les maux de tête. (appliquer de l’huile sur les tempes et/ou buvez une infusion)
Pour les vomissements, les nausées et les maux d’estomac, mangez un sucre ou un morceau demie de pain imprégnés d’une goutte d’huile.
Elle élève la tension artérielle et stimule le système immunitaire.
C’est aussi un bon tonique général et sexuel.

Quelques légendes
 
tirées de " L’esprit des fleurs " de Hélène Dubois-Aubin.


Commençons par la Grèce : " Pour les grecs, l’odeur sublime et enivrante de cette plante ne pouvait provenir que d’un être divin : alors qu’elle se promenait dans une prairie tapissée de fleurs sauvages, la nymphe Mintha fut remarquée par Hadès qui en tomba éperdument amoureux. Perséphone, épouse du dieu des Enfers, se chargea de faire disparaître cette rivale parmi les autres plantes. Hadès ne put s’opposer à la métamorphose de sa favorite, mais il eut le temps de la doter d’un parfum sensuel, capable d’envoûter le cœur des hommes. "

Et, une fois n’est pas coutume, une petite histoire chrétienne, pas très gentille avec notre ami la menthe : " Accusée d’avoir trahi l’enfant Jésus et sa mère Marie lors de la fuite en Egypte, elle fut dénoncée comme une plante chargée de vices : alors que la Sainte Famille se blottissait près d’un gerbier pour se protéger du regard des envoyés d’Hérode, la menthe poussant à proximité écarta ses branches et désigna la cachette aux assassins. La sauge voisine et le genévrier, rabattant leurs feuillages, s’empressèrent de recouvrir la trace des fuyards et détournèrent les soldats de leur chemin. "