Antonio Lamberti

Publié le 13 février 2015 par Oliaiklod @Olia_i_Klod

Anton Maria Lamberti (plus communément Antonio) est né à Venise le 13 février 1757 de Giovan Michele dans une famille de propriétaires terriens anoblis depuis trois générations.

Il étudia le droit à l’Université de Padoue, puis devint consul maritime de l’Ordre de Malte auprès de la République de Venise. C’est pourquoi certains de ses contemporains lui accordent parfois le titre de chevalier.

On connaît mieux sa vie grâce à une petite autobiographie qui fut publiée à titre posthume : Cenni sulla vita d’Anton-Maria Lamberti scritti da lui medesimo, sous la direction de G. Levi, Venezia 1847.

Ce livre et ses autres ouvrages restent un témoignage fort intéressant sur la vie et l’Histoire de Venise à son époque, histoire fort mouvementée et palpitante.

A la chute de la République, il est resté dans une prudente neutralité. Mais, dans son fort intérieur, il pensait que les démocrates pro-français et les tenants de la réunion de la Vénétie au reste de l’Italie étaient responsables d’une répression injuste.

Pour prouver la violence des français, Lamberti met en avant une analyse détaillée de l’aspect social, politique, juridique, religieux des évènements survenus dans cette période.

Avec la restauration de la domination autrichienne, déçu et sans ressources malgré la publication de ses poèmes en dialecte, il a préféré se retirer à Belluno.

Antonio Lamberti est mort à Belluno le 28 septembre 1832.

Sources :

  • M. Cesarotti, Opere, I, Pisa 1800, p. 23 ;
  • E. De Tipaldo, Biografia degli italiani illustri, I, Venezia 1834, pp. 406 s. (B. Gamba) ;
  • G. Nuvoli, Le canzonette di A.M. L., in Poesia, IV (1991), 43, pp. 35-42 ;
  • G. Da Pozzo, A. L. traduttore del Meli, in Da Malebolge alla Senna. Studi letterari in onore di Giorgio Santangelo, Palermo 1993, pp. 133-158 ;
  • M.A. Pirazzo, Un momento « grave » nella poesia di A. L., in Atti dell’Istituto veneto di scienze, lettere ed arti, cl. di scienze morali, lettere ed arti, CLIII (1995), pp. 323-339 ;
  • F. Martignago, La poesia delle stagioni. Tempo e sensibilità nel Settecento, Venezia 1999, ad indicem.