Rédacteurs et stagiaires: cliquez sur cette barre pour vous connecter en back-office de la rédaction! - Lecteurs et contributeurs: inscrivez-vous / connectez-vous sur les liens à droite -->
Au lendemain du triomphe des Éléphants face à leurs adversaires les Ghanéens, comme un seul homme et à l’unisson toute la Côte d’Ivoire a manifesté sa joie. Ne tarissant ainsi d’éloges sur l’efficacité et le succès de ses joueurs. Mais un autre fait marquant a été de voir tous les partis politiques ivoiriens main dans la main pour fêter la victoire de leurs footballeurs.
Emportés par la frénésie et l’émotion profonde de cette consécration, tous les partis politiques ont fait preuve d’un vrai esprit de fair-play et d’une totale harmonie pour féliciter les héros de la nation.
La joie des uns et des autres n’avait ni coloration ni manteau idéologique et politique. La Côte d’Ivoire était une et indivisible…, et la devise de ce beau pays "Union, Discipline, et Travail" avait tout son sens. Réconcilier les peuples avec l’unité nationale soubassement de toute démocratie.
Les valeurs du sports et ses forts pouvoirs rassembleurs ont attendris la dureté des cœurs meurtris par plus de cinq ans de violences, de haines et d’affrontements aux seins de la population partagée entre ses leaders ethniques et politiques … bref le football est au-delà de la barbarie et de la gabegie.
En effet depuis quelques années les violentes escarmouches entre le clan Gbagbo et Bédié, puis Gbagbo Ouattara, on littéralement crée le clanisme dans ce pays. Ainsi, les maux qui gangrènent la Côte d’Ivoire en particulier et les pays Africains dans leurs ensembles ont lézardés aussi bien le tissu économique, politique, culturelle et humain de toute l’Afrique dans sa grande majorité.
Les arrestations arbitraires, les abus d’autorités, les intimidations de toutes nature et la redoutable corruption ont fragilisés de tous parts les pays Africains…Résolument tournées vers l’occident pour diverses aides.
Selon l’ancien sélectionneur Claude Leroy "Le football n’est pas plus fort que la guerre. Mais il permet de s’en déconnecter quelques minutes, le temps d’un match".
Le slogan de l’équipe olympique de la France en 2012 "Faites du sport et non la guerre" doit être le leitmotiv de tous ces pays qui sont en clin à des violences et dont la population est otages du fascisme de leur gouvernant à travers le monde. Du Nigeria avec l’inhumanité de Boko Haram à l’expansionnisme des séparatistes Russes en Ukraine. De l’absence d’empathie de DAESH (l’État Islamique) en Syrie et en Irak, le calumet de la paix doit être fumé en regardant du sport…, du football pourquoi pas.
Si le sport est inscrit au panthéon de l’immortalité, comme le démontre la passion qui habite ceux qui le pratique et qui l’admire, la pratique du football à devoir d’être inscrit dans la constitution de toutes nations. Le sport plus fort que la haine… la paix est possible si le monde entier est et demeure en toutes circonstances… Fair-play.