Il s’agit des conclusions d’une étude américaine.
Pourquoi ?
Car les employés les plus nuls sont les moins emmerdés.
On les sait mauvais, et pour éviter la gêne de devoir expliquer, ré-expliquer … pour éviter le risque d’un travail mal fait, et s’épargner les erreurs à réparer ensuite, on préfère leur fiche la paix.
Et solliciter ceux qu’on sait compétent et consciencieux.
Dans un monde du travail où le mérite serait régulièrement récompensé ( reconnaissance, augmentation de salaire, prime exceptionnelle, souplesse de planning …) ce genre de comportement serait acceptable.
Mais lorsque celui qui est incompétent (variante : qui n’ont fout pas une), se la coule douce tandis qu’on te file tous les dossiers épineux … pour le même salaire et sans une once de privilège en plus…
Ça donne tout bonnement envie de se faire violence,
et de devenir, subitement, totalement incompétent.
Mais, aujourd’hui, j’ai dit non.
Parce que c’en est à un point que lorsqu’une ces personnes fait une erreur, personne ne la reprend.
« Ouais, mais bon, c’est Paulette »
« Oui, et ? »
» Bhen tu sais bien … »
Oui. Mais non.
La veille déjà, une collègue lui a demandé un complément d’info, un truc tout simple, qu’on trouve juste sur la visu informatique de leur logiciel.
La nenette, Paulette, est partie dans une explication abracadabrantesque, sans queue ni tête, on voyait qu’elle captait que dalle.
Oh le boulet …
Au final, on reçoit un mail de sa responsable, laconique :
« C’est bon, je m’en occupe. Voici l’info »
Sauf que l’incompétente n’était même pas en copie.
Si on ne lui dit pas ce qui ne va pas, comment voulez-vous qu’elle s’améliore ?
Donc, aujourd’hui, elle m’envoie un mail.
Sauf que pour ce type de traitement, on fonctionne par tableau.
Que ça fait trois jours qu’elle envoi des mails, alors que le process établi, et validé par la hiérarchie, c’est de regrouper les demandes dans un tableau, envoyé une fois par jour.
Le but étant d’éviter de blinder la boite mail avec 10 fois la même demande.
Je fais part de mon agacement aux filles de mon service.
» oui, mais on lui a déjà dit »
» ouais, mais tu sais … c’est Paulette alors … »
Oui … Mais non.
Alors j’ai rédigé un mail très cordial, pour juste lui donner le process et lui demander de se rapprocher de ses collègues pour plus d’info.
Elle a répondu : « Ha ok, je savai pas. Je ferai comme ca maintenant »
(tu remarquera que j’ai copié-collé sa réponse. Avé lé fotes !)
Voila.
Problème résolu.
Depuis, elle met tout bien dans le tableau.
Tout le monde est content.
Suffisait de demander.
Anya