Le 15 septembre dernier, le Welcome City Lab nous accueillait pour la soirée de lancement de l’ebook Master Class entrepreneurs. Ce fut l’occasion d’entendre les précieux témoignages de certains des entrepreneurs inspirants et emblématiques intervenus au cours des Master Class du programme Centrale ESSEC Entrepreneurs.
Voici quelques conseils sur la création d’entreprise recueillis durant cette soirée :
1- Fermer les écoutilles
Pour Amélie Faure, c’est très clair : « Des gens qui vous disent que ça ne va pas marcher, il y en a plein, donc il faut être un petit peu autiste. On ne peut pas sauter le pas en ayant tous les bons paramètres : il ne faut pas réfléchir trop longtemps, il faut y aller. »
Pour François Bourdoncle aussi il est inutile de chercher une validation extérieure à son projet : « Je n’ai jamais demandé à quelqu’un si je devais y aller.»
2- S’y consacrer à 100%
Pour Philippe Hayat, « Monter sa boîte c’est un choix de vie, il ne faut faire que cela. » Cela implique aussi d’être disponible dans sa tête pour se donner la chance d’y arriver.
Se donner cette chance, c’est aussi, parfois, se donner le temps. Christophe Crémer souligne que pour tous les processus créatifs, il faut être l’ami de soi-même. Avoir une vraiment bonne idée peut demander de la patience.
3- Partir de l’existant
Pour ceux qui n’ont pas une imagination débordante, pourquoi ne pas reprendre une petite entreprise qui vivote ? C’est ce qu’a fait Philippe Hayat, qui a commencé par racheter l’ancienne entreprise de son grand-père, qui fabriquait des bâches de camion, et en a fait le leader des bâches publicitaires.
4- Bien choisir ses associés
Si vous n’êtes pas créatif, Amélie Faure conseille de chercher un associé qui a des idées : « Il faut se connaître et trouver la complémentarité. Il y a beaucoup de force dans une team. » Pour Christophe Crémer : « Il est important d’avoir au moins un bon vendeur ou marketeur : les Américains réussissent même avec des produits qui ne sont pas géniaux, parce qu’ils savent vendre. »
Pour François Bourdoncle, s’associer avec des amis est souvent délicat car on se retrouve à mêler affect et rationalité : « Il ne peut y avoir qu’un seul vrai chef : s’il y a une tension au niveau du leadership, la vie de l’entreprise devient vraiment difficile. » A l’inverse, s’associer sans connaître les gens peut être un choix téméraire : c’est l’expérience de Frédéric Cloteaux, qui a pris pour associé un des serveurs de son mariage…
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