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On savait déjà que dans nos sociétés occidentales rongées par la peur du terrorisme, il ne faisait pas toujours bon vivre pour les individus aux noms dissonents, à la barbe ostentatoire et à la couleur de peau qui n'était pas sans rappeler à certains, celle des populations de l'ancienne Mésopotamie, aujourd'hui "re"devenue contrée hostile aux yeux de l'empire Bush et de ses satellites occidentaux.
Hicham Yezza, assistant algérien d'un professeur de l'université de Nottingham en Grande Bretagne a ainsi été la victime récente du nouveau traumatisme de l'homme occidental. Désormais proche de son expulsion du Royaume-Uni pour avoir imprimé un manuel d'Al-Qaïda destiné à ses étudiant, plusieurs de ses proches s'alertent et parlent même d'un délit de faciès, ne manquant pas de préciser que tout cela ne serait peut être pas arrivé si Hicham Yezza avait été blanc.
D'abord arrêté le 14 mai dernier sur dénonciation d'un employé de l'université et en vertu de la loi sur le terrorisme votée en 2000, Hicham Yezza et l'un de ses étudiants qui lui avait fait la demande du document ont ensuite été relâchés. Pourtant, quelques jours après, Hicham Yezza a de nouveau été incarcéré au motif qu'il ne remplirait pas les conditions nécessaires à l'obtention d'un titre de séjour sur le sol britannique.
Le document mis en cause dans cet affaire est en fait un manuel ( le manuel d'Al-Qaïda) qui pose les bases de l'enseignement jihadiste et qui explique à qui veut bien le lire ou s'engager dans la "sainte mission", comment devenir un martyr de l'Islam. Disponible sur le net, on retrouve ce document sur des sites de vente ( Amazon au prix de 21 euros), ou bien encore en libre accès, comme cette version en anglais
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