— Ça fait un bout que je n’ai pas écrit dans ce blogue. La
rouille s’est installée et le syndrome de la page blanche existe bel et bien
dans mon cas. Alors ce matin, je tente un retour avec une p’tite brassée de
tout et de rien.
— L’oléoduc Énergie Est est un projet de TransCanada visant
à acheminer du pétrole de l'Alberta et de la Saskatchewan dans un terminal
maritime du Québec. La compagnie TransCanada essaie tant bien que mal de
manipuler les Québécois pour parvenir à ses fins. Je suis contre l’exploitation
polluante des sables bitumineux, à fortiori le passage de ce pétrole sur le
territoire Québécois. Il est prouvé que les Québécois n’en veulent pas. Ça ne
rapportera que des miettes lors de la construction. Par contre, le danger de
fuite est réel. Ce n’est pas compliqué, tous les oléoducs construits sur la
planète fuient.
— Je fais une randonnée citadine tous les jours. Lorsque la
paresse prend en otage ma volonté, j’arrive à la combattre et à faire ma marche
quotidienne. On dirait qu’il y a une puce d’installer dans mon cerveau qui me
pousse dehors même par des températures très froides.
— Les merles d’Amérique passent l’hiver sur la Côte. J’en
vois tous les jours et ils semblent vivre une période difficile. Les fruits des
cormiers ont disparu ou ont été dévorés. Il reste ceux qui sont tombés au sol,
recouverts de strates de neige sale. Là où les souffleurs à neige de la ville
ont fait leur travail, je vois les merles et les jaseurs essayer tant bien que
mal de les dégager. Pas facile quand on n’a pas de bras.
Lo x