Cinq rafales pour Ringo

Par Tepepa

Cinco pistolas de Texas
1965
Ignacio F. Iquino

Continuons à explorer le fond du panier du western espagnol. Espagnol mais pas que! Cinq rafales pour Ringo, aka Ringo le Hors la loi, aka La Revanche de Ringo est une production Eurociné, tout comme L'ange Noir du Mississippi, c'est à dire qu'il y a du pognon français dans ses veines. Malheureusement, pas de quoi crier cocorico tant ce film est oublié sitôt vu, comme les autres.
Daté de 1965, c'est à dire postérieur au mois d'août 1964 qui selon la légende Leoniene à vu Pour une poignée de dollars conquérir le monde à partir d'une seule salle, on aurait pu s'attendre à ce que Cinq Rafales pour Ringo commence à contenir quelques éléments de langage spaghetti. Et bien que nenni, on reste dans une imitation du western américain, et Ringo n'existe pas du tout dans ce film, malgré ce que les exploitants français ont essayé de nous faire croire après trois retitrages postérieurs.


C'est l'histoire d'un Shérif (Anthony Taber) qui arrive dans une ville trop paisible pour être honnête et qui va faire un peu de ménage. Au crédit du film, un personnage de croque-mort et son acolyte bougon et édenté, une blonde à chapeau (Maria Pia Conte) dont notre intransigeant Shérif tombera amoureux (il choisit la fille de banquier plutôt que la fille de saloon, où est passé le romantisme?) et une bagarre que mon indulgence qualifie de plutôt efficace dans le bureau du Shérif. Pour le reste, mon attention s'est largement dissipée durant toute l'intrigue et j'ai rapidement perdu le fil des rebondissements. A la fin, la cavalerie vient prêter main forte au héros. Fin du spoiler.