Tracy Chevalier nous enchante depuis La jeune fille à la perle, son premier roman traduit en français. Celui-ci, le septième, avait de quoi susciter quelques craintes : le bien et le mal, clairement répartis dans les différents points de vue sur l’esclavage, risquaient en effet de rendre les personnages totalement aimables ou totalement détestables, selon leur position. Mais le noir et blanc, si l’on ose dire, a été évité par une romancière trop fine pour se contenter de clichés. Son livre, outre qu’il nous introduit dans le monde assez fermé des quakers, est d’abord une œuvre vivante et vibrante.
Tracy Chevalier nous enchante depuis La jeune fille à la perle, son premier roman traduit en français. Celui-ci, le septième, avait de quoi susciter quelques craintes : le bien et le mal, clairement répartis dans les différents points de vue sur l’esclavage, risquaient en effet de rendre les personnages totalement aimables ou totalement détestables, selon leur position. Mais le noir et blanc, si l’on ose dire, a été évité par une romancière trop fine pour se contenter de clichés. Son livre, outre qu’il nous introduit dans le monde assez fermé des quakers, est d’abord une œuvre vivante et vibrante.